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Authority record

Monkman, Victorya

  • Person

Feminist and activist, Victorya Monkman had been involved since the 80s in the fight against violence against women. She studied political science, history, and women's studies. She worked in Timmins, Ontario in a Centre for women victims of violence. She wrote a guide and offered various presentations and workshops to help mostly French women victims of violence. She is the author of "Le Chemin du retour" published by the Ontario Action against Violence against Women in 1996.

Feministe et activiste, Victorya Monkman est engagee depuis les annees 80 dans la lutte contre la violence faite aux femmes. Elle a étudié en sciences politiques, en histoire, en pédagogie et en études féministes. Elle a œuvré à Timmins dans le nord de l’Ontario, dans un centre d’aide aux femmes victimes de violence. Elle a rédigé des guides et offert des ateliers pour les survivantes francophones d'agressions à caractère sexuel. Elle a notamment écrit l’ouvrage de référence « Le chemin du retour » publié par l’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes en 1996.
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Féministe et militante, Victorya Montkam est engagée depuis les années 80 dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a étudié les sciences politiques, l'histoire et les études féminines. Elle a travaillé à Timmins, en Ontario, dans un centre pour femmes victimes de violence. Elle a écrit un guide et offert diverses présentations et ateliers pour aider les femmes, principalement françaises, victimes de violence. Elle est l'auteure de "Le Chemin du retour" publié par l'Action ontarienne contre la violence faite aux femmes en 1996.
Féministe et activiste, Victorya Monkman est engagée depuis les années 80 dans la lutte contre la violence faite aux femmes. Elle a étudié en sciences politiques, en histoire, en pédagogie et en études féministes. Elle a œuvré à Timmins dans le nord de l'Ontario, dans un centre d'aide aux femmes victimes de violence. Elle a rédigé des guides et offert des ateliers pour les survivantes francophones d'agressions à caractère sexuel. Elle a notamment écrit l'ouvrage de référence " Le chemin du retour " publié par l'Action ontarienne contre la violence faite aux femmes en 1996.

Montreal Health Press

  • Canada
  • Corporate body
  • 1968-[2001]

The Montreal Health Press–les Presses de la Santé de Montréal–was a feminist, non-profit collective that published affordable print booklets, in French and English, on sexuality and sexual health, for over 30 years. The organization provided affordable and accessible handbooks on issues surrounding birth control, contraception, child birth, sexual orientation, sexually transmitted diseases and menopause.

The organization officially became a women’s collective in 1972, although the collective originated in 1968 when members of the McGill University student body produced and distributed the “Birth Control Handbook.” Two of these student publishers, Donna Cherniak and Allan Feingold, became founding members of the Montreal Health Press.

The organization's administrative style was informal, with annual May meetings held at members’ kitchen tables. One individual was appointed chief coordinator for each publication and members volunteered to contribute their expertise as medical doctors, social scientists, photographers etc. Each handbook was continually re-published with updated medical information.

During the 1970s, a million copies of the “Birth Control Handbook” were distributed. The first handbooks were followed by the “VD Handbook,” in 1973, “A Book about Sexual Assault,” in 1979, and “A Book about Menopause” in 1988, as well as their French-language equivalents. The publications favoured clear and non-judgmental language along with detailed medical diagrams and black and white photographs.

By the 1990s, sales were greatly diminished, due in part to the proliferation of self-help books and to the availability of online content. The collective closed permanently by 2001. During its more than 30-year history, the Montreal Health Press had distributed over 15 million copies of its books and handbooks.
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Les Presses de la Santé de Montréal (Montreal Health Press) sont un collectif féministe à but non lucratif qui a publié pendant plus de 30 ans des brochures abordables, en français et en anglais, sur la sexualité et la santé sexuelle. L'organisation fournit des manuels abordables et accessibles sur les questions relatives au contrôle des naissances, à la contraception, à la naissance des enfants, à l'orientation sexuelle, aux maladies sexuellement transmissibles et à la ménopause.

L'organisation est devenue officiellement un collectif de femmes en 1972, bien que son origine remonte à 1968, lorsque des membres du corps étudiant de l'université McGill ont produit et distribué le "Birth Control Handbook" (manuel sur le contrôle des naissances). Deux de ces éditeurs étudiants, Donna Cherniak et Allan Feingold, sont devenus les membres fondateurs de la Montreal Health Press.

Le style administratif de l'organisation était informel, avec des réunions annuelles en mai qui se tenaient dans les cuisines des membres. Une personne est nommée coordinatrice en chef de chaque publication et les membres se portent volontaires pour apporter leur expertise en tant que médecins, spécialistes des sciences sociales, photographes, etc. Chaque manuel était continuellement réédité avec des informations médicales mises à jour.

Au cours des années 1970, un million d'exemplaires du "Birth Control Handbook" ont été distribués. Les premiers manuels ont été suivis par le "VD Handbook" en 1973, le "A Book about Sexual Assault" en 1979 et le "A Book about Menopause" en 1988, ainsi que leurs équivalents en langue française. Ces publications privilégient un langage clair et non moralisateur, ainsi que des diagrammes médicaux détaillés et des photographies en noir et blanc.

Dans les années 1990, les ventes ont fortement diminué, en partie à cause de la prolifération des livres d'auto-assistance et de la disponibilité du contenu en ligne. Le collectif a fermé définitivement ses portes en 2001. Au cours de ses 30 années d'existence, la Montreal Health Press a distribué plus de 15 millions d'exemplaires de ses livres et manuels.

Montreal Women's Network

  • Corporate body
  • 1979-1993
The Montreal Women's Network incorporated women's groups and educational organizations who were dedicated to increasing learning opportunities for women in the Montreal region. Established in 1979, the Network sought to link women who were already active in their local communities and to provide them with formal and informal learning opportunities. The common aim was to help women to help themselves, to increase their options both within and outside the home, and to help them make choices about their future. They published a bi-monthly newsletter, publicity flyer, and organized regular programs and activities.
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Le Réseau des femmes de Montréal regroupe des groupes de femmes et des organismes éducatifs qui se consacrent à l'amélioration des possibilités d'apprentissage pour les femmes de la région de Montréal. Établi en 1979, le Réseau a cherché à relier les femmes déjà actives dans leurs communautés locales et à leur offrir des possibilités d'apprentissage formel et informel. L'objectif commun était d'aider les femmes à s'aider elles-mêmes, d'accroître leurs options à l'intérieur et à l'extérieur de la maison et de les aider à faire des choix concernant leur avenir. Le Réseau a publié un bulletin d'information bimensuel, un dépliant publicitaire et a organisé des programmes et des activités régulières.

Moore, Dawna Gallagher

  • Person

"Dawna Gallagher-Moore was born in Hamilton, Ontario. She is a visual and performance artist, and also a visual researcher of Canadian cultural history. She holds a Masters of Fine Arts from Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD), and a Masters of Canadian Studies from Carleton University. She has completed doctoral studies and an oral examination in Canadian History at the University of Ottawa. In 1986, she received the Brucebo Canadian-Scandinavian Scholarship for landscape painting and spent a summer painting and bicycling around Sweden’s Gotland Island in the Baltic Sea. She worked for Library and Archives Canada. She also has taught painting, drawing, watercolour, cartooning and art history. She is best known for her cryptic, witty, and pointed cartoons published in Vancouver, Toronto, Halifax, Ottawa, and New-York. She now runs TreeTop Art Studio, which offers workshops and art classes for children and adults in Ottawa, Ontario. She is married to the writer and editor John P. Moore.

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Dawna Gallagher-Moore est née à Hamilton, en Ontario. Elle est une artiste visuelle et de performance, ainsi qu'une chercheuse visuelle de l'histoire culturelle canadienne. Elle est titulaire d'un master en beaux-arts du Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD) et d'un master en études canadiennes de l'université de Carleton. Elle a suivi des études doctorales et passé un examen oral en histoire canadienne à l'université d'Ottawa. En 1986, elle a reçu la bourse Brucebo Canadian-Scandinavian Scholarship pour la peinture de paysages et a passé un été à peindre et à faire du vélo autour de l'île suédoise de Gotland, dans la mer Baltique. Elle a travaillé pour Bibliothèque et Archives Canada. Elle a également enseigné la peinture, le dessin, l'aquarelle, la caricature et l'histoire de l'art. Elle est surtout connue pour ses dessins énigmatiques, spirituels et pointus publiés à Vancouver, Toronto, Halifax, Ottawa et New York. Elle dirige aujourd'hui le TreeTop Art Studio, qui propose des ateliers et des cours d'art pour enfants et adultes à Ottawa, en Ontario. Elle est mariée à l'écrivain et éditeur John P. Moore."

Mothers Are Women

  • Corporate body
  • 1984-2001
Mothers Are Women (MAW) was a national, Ottawa-based feminist organization established in September 1984 by Maureen Kellerman, as a special project of the Parent Preschool Resource Centre. It evolved into an independent and volunteer-run organization, partially funded by Secretary of State funding. MAW members respected all childcare choices but they were especially concerned with the interests of women who chose to stay at home with their children. They identified that this choice was undervalued by society at the time so they offered personal support as well as lobbying for greater recognition of stay at home mothers. They had support groups, a telephone helpline (the MAW line), workshops, and circulated a publication called Homebase. At their height, they had 450 members representing every province and territory of Canada.
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Mothers Are Women (MAW) est une organisation féministe nationale basée à Ottawa, créée en septembre 1984 par Maureen Kellerman, en tant que projet spécial du Parent Preschool Resource Centre. Elle est devenue une organisation indépendante, gérée par des bénévoles et partiellement financée par le Secrétariat d'État. Les membres de MAW respectent tous les choix en matière de garde d'enfants, mais se préoccupent particulièrement des intérêts des femmes qui choisissent de rester à la maison avec leurs enfants. Ils ont constaté que ce choix était sous-évalué par la société de l'époque et ont donc offert un soutien personnel tout en faisant pression pour une plus grande reconnaissance des mères au foyer. L'association a mis en place des groupes de soutien, une ligne d'assistance téléphonique (la ligne MAW), des ateliers et a diffusé une publication intitulée Homebase. À son apogée, l'association comptait 450 membres représentant chaque province et territoire du Canada.

Nancy Ruth

  • Person
  • 1942-

The Honourable Nancy Ruth, CM, LLD, is a feminist, social activist and feminist philanthropist. She worked for the United Church of Canada from 1963-1986 as well as in various church organizations. From 2005 to 2017, she served as an Ontario Senator in the Senate of Canada.

Born in Toronto on 6 January 1942, and christened Nancy Ruth Jackman, she chooses to be called Nancy Ruth as a single name in 1994, the day her mother died. She is the daughter of Mary Coyne Rowell Jackman, known for her support of Canadian art, craft, culture, and early childhood education, and Harry Jackman, former MP (1940-1949) and financier. She is the granddaughter of Nellie Langford Rowell, a pioneering advocate for women, children and the poor, and Newton Wesley Rowell, former MPP, MP and Ontario Liberal Party leader.
Her paternal grandfather, Henry B. Jackman, rose in the ranks of The Taylor [Chubb] Safe Company, while her paternal grandmother, Sara Ann, did church and volunteer work.

A United Church Minister by training and an activist by choice, Nancy Ruth is a leading advocate of the incorporation of Canada’s constitutional equality rights into Canadian public policy and institutions. She co-founded, and served as a director and officer of organizations devoted to achieving full civil, legal, economic, political, and cultural rights for women and girls in all their diversity, including:
• CREF-Charter of Rights Educational Fund and CORC-Charter of Rights Coalition
• The 1981 Ad Hoc Committee of Canadian Women on the Constitution
• LEAF-Women’s Legal Education and Action Fund/Fonds d’action et d’éducation juridiques pours les femmes.
• CWF- Canadian Women’s Foundation/ Fondation Canadienne pours les femmes
• The Linden School
• Nancy’s Very Own Foundation, which focuses on poverty, violence, health and peace
• Women’s Future Fund/ Les Fonds pour l’avenir des femmes
• www.section15.ca, an online women's’ history site.
• Play Fair – a film about women in sport
• www.singallofus.ca – a site dedicated to making O Canada (Canada’s national anthem) gender-neutral

Nancy Ruth has served on the Board of Directors of the Economic Council of Canada, the Canadian Centre for Arms Control, the Canada-USA Fulbright Foundation, The Doctor's Hospital Foundation, Mount Saint Vincent University, the International Institute of Concern for Public Health, and the Paralympic Foundation.

As a Senator, she successfully advocated for the addition of sex, age and disability to Canada’s Criminal Code provisions on hate propaganda; improved gender-based analysis for all federal policies and programs; access to medically assisted dying; and, the 2018 restoration of a gender-neutral English national anthem.

As a businesswoman, she has been involved with residential land development and environmental products.

Nancy Ruth ran as a Progressive Conservative candidate in the 1990 Ontario election and in a 1993 Ontario by-election. In 1993, she represented Canada at the UN elections in Cambodia.

Nancy Ruth has made significant donations to various feminist educational, health, cultural, museum and archival activities.

Nancy Ruth’s contributions to social change have been recognized nationally and internationally. She was awarded the Order of Canada (1994); the Governor General's Award in Commemoration of the Person's Case (1997); the Augusta Stowe Gullen Medal (2014); the Government of Ontario’s Award for Outstanding Achievement in Human Rights (1998); the Toronto YWCA Women of Distinction Award (1988); the Hero Award, Metropolitan Community Church, Toronto (2000); the South African Women for Women Friendship Award (2004); and the Charles Sauriol Greenspace Award (2007). She served as a Fellow of the Simone de Beauvoir Institute, Concordia University, Montreal, (1991). She holds honorary degrees from York, Trent, Laurentian and Mount Saint Vincent Universities.
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L'honorable Nancy Ruth, CM, LLD, est une féministe, une activiste sociale et une philanthrope féministe. Elle a travaillé pour l'Église unie du Canada de 1963 à 1986 ainsi que dans diverses organisations religieuses. De 2005 à 2017, elle a été sénatrice de l'Ontario au Sénat du Canada.

Née à Toronto le 6 janvier 1942 et baptisée Nancy Ruth Jackman, elle choisit de s'appeler Nancy Ruth comme un seul nom en 1994, le jour de la mort de sa mère. Elle est la fille de Mary Coyne Rowell Jackman, connue pour son soutien à l'art, à l'artisanat, à la culture et à l'éducation de la petite enfance au Canada, et de Harry Jackman, ancien député (1940-1949) et financier. Elle est la petite-fille de Nellie Langford Rowell, pionnière de la défense des femmes, des enfants et des pauvres, et de Newton Wesley Rowell, ancien député provincial et chef du Parti libéral de l'Ontario.
Son grand-père paternel, Henry B. Jackman, a gravi les échelons de la Taylor [Chubb] Safe Company, tandis que sa grand-mère paternelle, Sara Ann, s'est occupée d'église et de bénévolat.

Ministre de l'Église unie de formation et militante par choix, Nancy Ruth est l'une des principales avocates de l'intégration des droits constitutionnels à l'égalité dans les politiques et les institutions publiques canadiennes. Elle a cofondé et a été directrice et responsable d'organisations qui se consacrent à la réalisation des droits civils, juridiques, économiques, politiques et culturels des femmes et des jeunes filles dans toute leur diversité :
- CREF-Charter of Rights Educational Fund et CORC-Charter of Rights Coalition.
- Le Comité ad hoc de 1981 des femmes canadiennes sur la Constitution
- LEAF-Women's Legal Education and Action Fund/Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes.
- CWF- Canadian Women's Foundation/ Fondation Canadienne pour les femmes
- L'école Linden
- Nancy's Very Own Foundation, qui se concentre sur la pauvreté, la violence, la santé et la paix
- Women's Future Fund/ Les Fonds pour l'avenir des femmes
- www.section15.ca, un site en ligne sur l'histoire des femmes.
- Play Fair - un film sur les femmes dans le sport
- www.singallofus.ca - un site consacré à l'élaboration d'un hymne national canadien non sexiste.

Nancy Ruth a siégé au conseil d'administration du Conseil économique du Canada, du Centre canadien pour le contrôle des armes, de la Fondation Fulbright Canada-États-Unis, de la Doctor's Hospital Foundation, de l'Université Mount Saint Vincent, de l'International Institute of Concern for Public Health et de la Paralympic Foundation.

En tant que sénatrice, elle a plaidé avec succès pour l'ajout du sexe, de l'âge et du handicap aux dispositions du code pénal canadien relatives à la propagande haineuse, pour une meilleure analyse comparative entre les sexes dans toutes les politiques et tous les programmes fédéraux, pour l'accès à l'aide médicale à mourir et pour le rétablissement, en 2018, d'un hymne national anglais non sexiste.

En tant que femme d'affaires, elle s'est impliquée dans le développement de terrains résidentiels et de produits environnementaux.

Nancy Ruth s'est présentée comme candidate du Parti progressiste-conservateur aux élections de 1990 et à l'élection partielle de 1993 en Ontario. En 1993, elle a représenté le Canada aux élections de l'ONU au Cambodge.

Nancy Ruth a fait des dons importants à diverses activités féministes dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la culture, des musées et des archives.

Les contributions de Nancy Ruth au changement social ont été reconnues au niveau national et international. Elle a reçu l'Ordre du Canada (1994), le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire "personne" (1997), la médaille Augusta Stowe Gullen (2014), le Prix du gouvernement de l'Ontario pour réalisations exceptionnelles dans le domaine des droits de l'homme (1998), le Toronto YWCA Women of Distinction Award (1988), le Hero Award, Metropolitan Community Church, Toronto (2000), le South African Women for Women Friendship Award (2004) et le Charles Sauriol Greenspace Award (2007). Elle a été membre de l'Institut Simone de Beauvoir de l'Université Concordia de Montréal (1991). Elle est titulaire de diplômes honorifiques des universités York, Trent, Laurentian et Mount Saint Vincent.

National Action Committee on the Status of Women (NAC)

  • Corporate body
  • 1971-[2010]

The National Action Committee on the Status of Women (NAC) was an umbrella organization for women’s groups and groups that supported women’s issues in Canada.
In 1970, commissioned by the federal government and chaired by Florence Bird, the Royal Commission on the Status of Women (RCSW) released a report which recognized women’s subordinate place in Canadian Society. The report contained 167 recommendations to strengthen women’s position in Canada. In 1971, the National Ad Hoc Committee on the Status of Women was formed by a group of women determined to see these recommendations implemented in the Canadian Society. Further, they proposed that this large organization would form committees to address key matters of concern, lobby the government for legislative changes and raise public awareness about women’s issues. During the Strategy for Change conference led by Laura Sabia in Toronto in 1972, it was decided that « Ad Hoc » should be dropped from the name, thus the organization became known as the National Action Committee on the Status of Women. Initially, the first thirty groups that made up NAC were mostly based in Toronto, but over time, the number of member groups increased dramatically and represented more of Canada. In fact, in 1977 NAC had approximately 120 member groups registered, 576 groups in 1988, and around 600 in 1996. Membership was diverse in class and politics: “They included many older national women’s organizations, business and professional women, unions, YWCAs, service organizations such as women’s shelters and rape crisis centres, immigrant women’s caucuses in various mixed groups and political parties.” (Rise Up!). The organization became officially bilingual in 1976.

NAC’s structure remained consistent and was volunteer based. NAC was led by an elected president and supported by a number of elected vice presidents, regional representatives and member groups. Approximately every two years there was an election for a new presidential candidate. Over the years, each NAC president brought her own talents, perspective and leadership direction to the organization. Typically, each president served a two-year term, beginning with Lauria Sabia. Subsequent presidents were Grace Hartman, Lorna Marsden, Kay Macpherson, Lynn McDonald, Jean Wood, Doris Anderson, Chavia Hosek, Louise Delude, Lynn Kaye, Judy Rebick, Sunera Thobani, and Joan Grant-Cummings.
Along with the president, the vice-presidents and regional representatives from the NAC Executive made decisions about hiring and office practices and acted as liaisons to member groups. The Executive met throughout the year to provide continuity and direction. NAC was organized in several committees which focused on particular issues including employment, pensions and income security; social services (including child care); violence against women; health and reproductive rights; pornography; visible minority and immigrant women; native women, etc.

Each year an annual general meeting was held in order to communicate with member groups, assess strategies, plan for actions and campaigns and form committees to effectively organize their voices. Each member group had the opportunity to send a representative to the meeting who could vote on proposed amendments to the Constitution or any motion that was brought forward. Committees responded to issues in their jurisdiction as they arose. Members had the opportunity to join committees, which met during the year, planning and organizing campaigns and report to the AGM.

In order to reach the many member groups, NAC published short newsletters that highlighted current issues and pertinent events. The publication was first called Status of Women News (1973-1985), commonly referred to as Status, and evolved into Memo. The publication became Feminist Action Feministe (1985), and finally Action Now (1990).

The first NAC office was located in Toronto, but as NAC’s membership grew larger and it received more funding from the government, it was decided to open an Ottawa office. Unfortunately, it became expensive to have two offices and therefore in 1995, it was decided that the Ottawa bureau would have to close down. The NAC Toronto office changed location, size and personnel, reflecting financial and organizational pressures.

Funding for NAC was inconsistent, depending on [changing?] federal government policy. The government funding allowed NAC to develop an infrastructure that permitted active but costly participation from the regions (women from every province and territory flew in on a monthly basis for meetings and working committees). There was, however, always a debate in NAC about whether to accept money from the government. On the one hand, it was argued that women pay taxes and have a right to have tax money redistributed to promote their aims and rights. On the other hand, it was argued that NAC needed to be fully independent so that the government could not pull the plug on their movement. NAC did, however, rely heavily on federal funding, which was problematic during its last years of existence. NAC’s core funding from the government was cut in half in 1988, which made membership fees and fundraising campaigns essential to NAC’s survival. By the 2000s, NAC was slowly becoming a less relevant feminist political advocate and has since completely disappeared from Canadian politics (Collier, Cheryl, p.17).

NAC, in its heyday, was instrumental in bringing women’s issues to the forefront of public discussion. NAC identified four issues as priorities when it began in 1972: the right to abortion, childcare, getting coverage for homemakers in the Canada Pension Plan and equal pay. By 1975, International Women’s Year broadened to equal pay for work of equal value, universal childcare, birth control accessibility, the right to abortion services, Family Law Reform, pension rights for homemakers and native women’s rights. During the 1984 Election, NAC’s efforts secured an unprecedented nationally televised debate on women’s issues. Also in the early 1980's, in reaction to the cutbacks from the Conservative’s federal budget, the Back On Track Campaign encouraged women to voice their disapproval with these detrimental moves to cut funding to essential groups. As well, NAC was vocal in lobbying for legislative and social change including Section 32 (b) of the Indian Act, changes to the Constitution in 1982, and equal pay for work of equal value. Other significant committees were formed and worked on issues like Survival of the Planet, Lesbian Rights, Justice, Immigrant and Visible Minority Women. When under the Immigration Act, domestics, many from Jamaica, were being deported after losing their jobs, NAC fought successfully to stop the deportations. NAC’s members’ efforts were successful also to get, improve and maintain unemployment insurance for women, and maternity and parental benefits as well as to lead the way in developing a coalition to fight free trade. NAC also supported several breakthrough legal cases, including that of Bonnie Robichaud on her complaint of sexual harassment. Bonnie Robichaud’s victory in finding the employer liable for harassment opened the door for many women to complain. NAC also supported Mary Pitawanakwat on her complaint about discrimination on the basis of race in the Secretary of State. It played a significant role in supporting her victory to be reinstated in her position. The beginning of the 90’s was marked by the case of Chantal Daigle and the Ecole Polytechnique Massacre.

Although NAC was not immune to controversy, or internal struggles, it managed to successfully represent hundreds of women’s groups in Canada. NAC became an important voice for women’s groups in Canada in the 70s into the 90s, and played an important role in raising awareness and effecting positive changes for women in Canada. NAC ceased existance in the late 2000s.

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Le Comité national d'action sur le statut de la femme (CNA) est une organisation qui chapeaute les groupes de femmes et les groupes qui soutiennent les questions relatives aux femmes au Canada.
En 1970, à la demande du gouvernement fédéral et sous la présidence de Florence Bird, la Commission royale d'enquête sur le statut de la femme (RCSW) publie un rapport qui reconnaît la place subalterne des femmes dans la société canadienne. Le rapport contient 167 recommandations visant à renforcer la position des femmes au Canada. En 1971, le Comité national ad hoc sur le statut de la femme a été créé par un groupe de femmes déterminées à voir ces recommandations mises en œuvre dans la société canadienne. En outre, elles ont proposé que cette grande organisation forme des comités chargés de traiter les principaux sujets de préoccupation, de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des changements législatifs et de sensibiliser le public aux questions relatives aux femmes. Lors de la conférence ""Strategy for Change"" dirigée par Laura Sabia à Toronto en 1972, il a été décidé que le terme ""Ad Hoc"" devait être supprimé du nom de l'organisation, qui est donc devenue le Comité national d'action sur le statut de la femme. Au départ, les trente premiers groupes qui composaient le CNA étaient principalement basés à Toronto, mais au fil du temps, le nombre de groupes membres a augmenté de façon spectaculaire et représentait une plus grande partie du Canada. En fait, en 1977, le CNA comptait environ 120 groupes membres enregistrés, 576 groupes en 1988 et environ 600 en 1996. Les membres étaient diversifiés en termes de classe et de politique : ""Ils comprenaient de nombreuses organisations nationales de femmes plus anciennes, des femmes d'affaires et des professionnelles, des syndicats, des YWCA, des organisations de services telles que des refuges pour femmes et des centres d'aide aux victimes de viol, des caucus de femmes immigrantes dans divers groupes mixtes et des partis politiques. (Rise Up !). L'organisation devient officiellement bilingue en 1976.

La structure du CNA est restée cohérente et repose sur le bénévolat. Le CNA est dirigé par un président élu et soutenu par un certain nombre de vice-présidents élus, de représentants régionaux et de groupes membres. Tous les deux ans environ, une élection était organisée pour désigner un nouveau candidat à la présidence. Au fil des ans, chaque président du CNA a apporté à l'organisation ses propres talents, son propre point de vue et sa propre direction. En règle générale, le mandat de chaque présidente était de deux ans, à commencer par Lauria Sabia. Les présidentes suivantes ont été Grace Hartman, Lorna Marsden, Kay Macpherson, Lynn McDonald, Jean Wood, Doris Anderson, Chavia Hosek, Louise Delude, Lynn Kaye, Judy Rebick, Sunera Thobani et Joan Grant-Cummings.
Aux côtés du président, les vice-présidents et les représentants régionaux de l'exécutif du CNA prennent des décisions concernant le recrutement et les pratiques administratives et assurent la liaison avec les groupes membres. L'exécutif se réunit tout au long de l'année pour assurer la continuité et l'orientation. Le CNA était organisé en plusieurs comités qui se concentraient sur des questions particulières, notamment l'emploi, les pensions et la sécurité du revenu, les services sociaux (y compris les services de garde d'enfants), la violence à l'égard des femmes, la santé et les droits génésiques, la pornographie, les femmes appartenant à une minorité visible et les femmes immigrées, les femmes autochtones, etc.

Chaque année, une assemblée générale annuelle est organisée afin de communiquer avec les groupes membres, d'évaluer les stratégies, de planifier les actions et les campagnes et de former des comités pour organiser efficacement leurs voix. Chaque groupe membre a la possibilité d'envoyer un représentant à l'assemblée, qui peut voter sur les amendements proposés à la Constitution ou sur toute motion présentée. Les commissions répondaient aux questions relevant de leur compétence au fur et à mesure qu'elles se présentaient. Les membres avaient la possibilité de rejoindre des commissions qui se réunissaient au cours de l'année, planifiaient et organisaient des campagnes et présentaient un rapport à l'AGA.

Afin d'atteindre les nombreux groupes de membres, le CNA publiait de courtes lettres d'information qui mettaient en lumière les questions d'actualité et les événements pertinents. La publication s'est d'abord appelée Status of Women News (1973-1985), communément appelée Status, et a évolué pour devenir Memo. La publication est devenue Feminist Action Feministe (1985), et enfin Action Now (1990).

Le premier bureau du CNA est situé à Toronto, mais au fur et à mesure que le nombre de membres du CNA augmente et qu'il reçoit davantage de fonds du gouvernement, il est décidé d'ouvrir un bureau à Ottawa. Malheureusement, il devient coûteux d'avoir deux bureaux et, en 1995, il est décidé de fermer le bureau d'Ottawa. Le bureau du CNA à Toronto changea d'emplacement, de taille et de personnel, reflétant ainsi les pressions financières et organisationnelles.

Le financement du CNA n'était pas constant, dépendant de la politique du gouvernement fédéral. Le financement gouvernemental a permis au CNA de développer une infrastructure qui a permis une participation active mais coûteuse des régions (des femmes de toutes les provinces et de tous les territoires se rendaient chaque mois aux réunions et aux comités de travail). Cependant, la question de savoir s'il fallait accepter l'argent du gouvernement a toujours fait l'objet d'un débat au sein du CNA. D'une part, on faisait valoir que les femmes payaient des impôts et avaient le droit de voir l'argent des impôts redistribué pour promouvoir leurs objectifs et leurs droits. D'autre part, on a fait valoir que la NAC devait être totalement indépendante afin que le gouvernement ne puisse pas mettre fin à son mouvement. La NAC dépendait cependant fortement du financement fédéral, ce qui s'est avéré problématique au cours de ses dernières années d'existence. Le financement de base du CNA par le gouvernement a été réduit de moitié en 1988, ce qui a rendu les cotisations des membres et les campagnes de collecte de fonds essentielles à la survie du CNA. Dans les années 2000, le CNA est lentement devenu un défenseur politique féministe moins pertinent et a depuis complètement disparu de la politique canadienne (Collier, Cheryl, p.17).

Le CNA, à son apogée, a contribué à mettre les questions relatives aux femmes au premier plan du débat public. Lors de sa création en 1972, le CNA a identifié quatre questions prioritaires : le droit à l'avortement, la garde d'enfants, la couverture des femmes au foyer par le Régime de pensions du Canada et l'égalité des salaires. En 1975, l'Année internationale de la femme s'étend à l'égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, à l'universalité des services de garde d'enfants, à l'accessibilité du contrôle des naissances, au droit à l'avortement, à la réforme du droit de la famille, aux droits à pension pour les femmes au foyer et aux droits des femmes autochtones. Lors des élections de 1984, les efforts de la NAC ont permis d'obtenir un débat télévisé national sans précédent sur les questions relatives aux femmes. Toujours au début des années 1980, en réaction aux coupes dans le budget fédéral des conservateurs, la campagne Back On Track a encouragé les femmes à exprimer leur désapprobation face à ces mesures préjudiciables visant à réduire le financement de groupes essentiels. En outre, le CNA a exercé des pressions pour obtenir des changements législatifs et sociaux, notamment l'article 32 (b) de la Loi sur les Indiens, les changements apportés à la Constitution en 1982 et l'égalité de rémunération pour un travail de valeur égale. D'autres comités importants ont été formés et ont travaillé sur des questions telles que la survie de la planète, les droits des lesbiennes, la justice, les femmes immigrées et les femmes appartenant à des minorités visibles. Lorsque, en vertu de la loi sur l'immigration, les domestiques, dont beaucoup venaient de Jamaïque, ont été expulsés après avoir perdu leur emploi, le CNA s'est battu avec succès pour empêcher ces expulsions. Les efforts des membres du CNA ont également été couronnés de succès pour obtenir, améliorer et maintenir l'assurance chômage pour les femmes, ainsi que les prestations de maternité et parentales, et pour ouvrir la voie à la mise en place d'une coalition de lutte contre le libre-échange. Le CNA a également apporté son soutien à plusieurs affaires juridiques importantes, notamment celle de Bonnie Robichaud, qui avait déposé une plainte pour harcèlement sexuel. La victoire de Bonnie Robichaud, qui a déclaré l'employeur responsable du harcèlement, a ouvert la voie à de nombreuses femmes. Le CNA a également soutenu Mary Pitawanakwat dans sa plainte pour discrimination raciale au sein du Secrétariat d'État. Il a joué un rôle important dans la victoire de Mary Pitawanakwat, qui a été réintégrée dans ses fonctions. Le début des années 90 a été marqué par l'affaire Chantal Daigle et le massacre de l'École polytechnique.

Bien que le CNA ne soit pas à l'abri des controverses ou des luttes internes, il réussit à représenter avec succès des centaines de groupes de femmes au Canada. Le CNA est devenu une voix importante pour les groupes de femmes au Canada dans les années 70 et 90, et a joué un rôle important dans la sensibilisation et la mise en œuvre de changements positifs pour les femmes au Canada. Le CNA a cessé d'exister à la fin des années 2000.

National Association of Women and the Law

  • Corporate body
  • 1974-
"The National Association of Women and the Law (NAWL) is a Canadian non-profit feminist organization that has worked to improve the legal status of women in Canada through law reform since 1974.
In 1974, NAWL was created at a conference held at the University of Windsor law school. NAWL was initially headed by the National Coordinating Committee based out of the University of Ottawa Law School, Common Law Section, then later governed by a regionally representative National Steering Committee that acts as a Board of Directors and is elected by the membership. Among other things, the Steering Committee has oversight over finances and budgeting.
NAWL has used its unique research as a foundation for effective action and advocacy. Through its educational work, NAWL has played a vital role in raising public awareness about legal issues affecting women. NAWL has played a major role in the following milestones towards women's equality: Sections 15 and 28 in the Charter of Rights and Freedoms; the amendments to the sexual assault laws; positive changes to family law and to the divorce act; rape shield legislation; criminal harassment legislation.
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L'Association nationale de la femme et du droit (ANFD) est une organisation féministe canadienne à but non lucratif qui œuvre depuis 1974 à l'amélioration du statut juridique des femmes au Canada par le biais d'une réforme du droit.
L'ANFD a été créée en 1974 lors d'une conférence organisée à la faculté de droit de l'Université de Windsor. L'ANFD a d'abord été dirigée par le Comité national de coordination basé à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, section Common Law, puis par la suite par un Comité national de direction représentatif au niveau régional qui fait office de Conseil d'administration et qui est élu par les membres. Le Comité directeur est notamment chargé de superviser les finances et le budget.
L'ANFD a utilisé ses recherches uniques comme base d'une action et d'un plaidoyer efficaces. Par son travail d'éducation, l'ANFD a joué un rôle essentiel dans la sensibilisation du public aux questions juridiques qui touchent les femmes. L'ANFD a joué un rôle majeur dans les étapes suivantes vers l'égalité des femmes : Les articles 15 et 28 de la Charte des droits et libertés ; les amendements aux lois sur les agressions sexuelles ; les changements positifs apportés au droit de la famille et à la loi sur le divorce ; la législation sur la protection contre le viol ; la législation sur le harcèlement criminel."

Nellie Langford Rowell Library

  • Corporate body
  • 1969-
"The Nellie Langford Rowell Library began its existence in 1969 with the collections of documents by the radical feminist group Toronto New Feminists. This group disbanded in 1973 and its library collection was moved the Women's Place on Dupont Street in Toronto. Afterwards, the collection was handed over to the Young Women's Christian Association (YWCA) of Metropolitan Toronto on Birth Street.
Upon Birch Street's Y's closure, the documents were put in storage. Joanna Stuckley, the library's first organizer, a faculty member and an advisor to the President on the Status of Women at York's University, was able to arrange for the library to be moved to York University as the York-YWCA Collection. York University has provided a budget to cover one third of its library expenses. In 1985, 1987 and 1994, a donation by Mary Coyne Rowell, through the Jackman Foundation, enabled Founder's College to establish the library on a permanent basis. The library was renamed to honour Mary Coyne Rowell Jackman's mother, Nellie Langford Rowell.
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La bibliothèque Nellie Langford Rowell a commencé son existence en 1969 avec les collections de documents du groupe féministe radical Toronto New Feminists. Ce groupe s'est dissous en 1973 et sa collection a été transférée au Women's Place, rue Dupont, à Toronto. Par la suite, la collection a été remise à la Young Women's Christian Association (YWCA) du Toronto métropolitain, rue Birth.
À la fermeture du Y de Birch Street, les documents ont été entreposés. Joanna Stuckley, la première organisatrice de la bibliothèque, membre de la faculté et conseillère du président sur le statut des femmes à l'université de York, a pu faire en sorte que la bibliothèque soit transférée à l'université de York sous le nom de York-YWCA Collection. L'université de York a fourni un budget pour couvrir un tiers des dépenses de la bibliothèque. En 1985, 1987 et 1994, un don de Mary Coyne Rowell, par l'intermédiaire de la Fondation Jackman, a permis au Founder's College d'établir la bibliothèque de façon permanente. La bibliothèque a été rebaptisée en l'honneur de la mère de Mary Coyne Rowell Jackman, Nellie Langford Rowell."
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