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Second Wave Feminism Oral History Collection

  • Corporate body
  • 2007-2012

The Second Wave Feminism Oral History Collection is the result of the findings from the Second Wave Archival Project, a research project organized by Canadian Senator Nancy Ruth and Beth Atcheson. Interviews were conducted by Bronwyn Bragg (lead researcher and interviewer) and Mary Breen. The Second Wave Archival Project aimed to document the history of second wave feminism in Canada. The final oral history collection includes 99 interviews with women from Alberta, British Columbia, Nova Scotia, New Brunswick, Prince Edward Island, Ontario, Yukon and the Northwest Territories.

The Second Wave Archival Project was a collaboration between Nancy’s Very Own Foundation (NVOF) and the University of Ottawa Library Archives and Special Collections. NVOF is a private foundation in Toronto founded by Senator Nancy Ruth. The interviews are part of the Women's Archives at the University of Ottawa Library. Bronwyn Bragg was employed from 2008-2010 by NVOF and later published a master’s thesis from the University of Toronto in 2011 titled “Deconstructing ‘Hegemonic Feminism’: The Emergence of ‘Second Wave’ Feminism in Canada (1965-1975)”. In this thesis Bragg also outlines the history of the project.

The oral history interviews were digitally recorded and conducted primarily in person. Some were done over the phone. The interviews conducted in Ontario are accompanied by transcripts done by Bronwyn Bragg.

In 2007, the original intention of the project was to collect documents and ephemera relating to second wave feminism in Canada. It was decided to collect oral history interviews instead when locating documents proved more difficult than anticipated. Initially ten women in Ontario were on the list of interviewees. However, the list grew and by October of 2008 more than forty interviews had been recorded by Bronwyn.

A goal of the project was to reflect the diversity of the second wave movement in Canada by including experiences from women of colour, aboriginal women, women with disabilities, and women who identify as LGBTQ2S+ as outlined in Bragg’s master’s thesis. Interviews with women active early on in the movement were prioritized, as were interviews with the eldest women outlines Bragg.

An interview guide and consent form was created for the interviews. The consent form states that recordings will become the property of uOttawa and included in the Canadian Women’s Movement Archives, interviewees can restrict access to their interviews if desired, and receive a copy of their interview, etc. Lawyers working on the project drafted the consent form with input from the University of Ottawa Library Archives and Special Collections. The content of the consent form was reviewed before and after the interview with the interviewee. Once the interview had been conducted, participants were asked to sign the form and stipulate any access restrictions.

The interview guide was created in collaboration with other feminist academics in history and sociology. Questions in the guide were general and open-ended. The interview guide consisted of a list of questions grouped into four categories. The first being to capture stories for the next generation of feminists and to create permanent archival records for future research. The first section of questions dealt with how participants became involved with feminism, the second dealt with organizational affiliations and group memberships, the third dealt with how participants felt to be part of the movement, the fourth about what participants thought was important for young feminists today. The participants were not sent the interview guide before the interview unless they requested it. A list of open-ended demographic questions was appended to the guide to serve as follow up questions. This was done to ensure all relevant information had been captured during the interview.

Two goals were stated in the guide. The first being to capture stories for the next generation of feminists and to create permanent archival records for future research on second wave feminism in Canada.
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La collection d'histoire orale du féminisme de la deuxième vague est le résultat des conclusions du projet d'archives de la deuxième vague, un projet de recherche organisé par la sénatrice canadienne Nancy Ruth et Beth Atcheson. Les entretiens ont été menés par Bronwyn Bragg (chercheuse principale et intervieweuse) et Mary Breen. Le projet d'archives de la deuxième vague visait à documenter l'histoire du féminisme de la deuxième vague au Canada. La collection finale d'histoire orale comprend 99 entretiens avec des femmes de l'Alberta, de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

Le projet archivistique de la deuxième vague est le fruit d'une collaboration entre la Nancy's Very Own Foundation (NVOF) et les Archives et collections spéciales de la Bibliothèque de l'Université d'Ottawa. La NVOF est une fondation privée de Toronto fondée par la sénatrice Nancy Ruth. Les entretiens font partie des Archives des femmes de la Bibliothèque de l'Université d'Ottawa. Bronwyn Bragg a été employée de 2008 à 2010 par la NVOF et a ensuite publié un mémoire de maîtrise à l'Université de Toronto en 2011 intitulé "Deconstructing 'Hegemonic Feminism' : The Emergence of 'Second Wave' Feminism in Canada (1965-1975)". Dans cette thèse, Bragg retrace également l'historique du projet.

Les entretiens d'histoire orale ont été enregistrés numériquement et réalisés principalement en personne. Certains ont été réalisés par téléphone. Les entretiens réalisés en Ontario sont accompagnés de transcriptions réalisées par Bronwyn Bragg.

En 2007, l'intention initiale du projet était de collecter des documents et des objets éphémères relatifs au féminisme de la deuxième vague au Canada. Lorsqu'il s'est avéré plus difficile que prévu de trouver des documents, il a été décidé de recueillir plutôt des entretiens d'histoire orale. Au départ, dix femmes de l'Ontario figuraient sur la liste des personnes à interviewer. Cependant, la liste s'est allongée et, en octobre 2008, Bronwyn avait enregistré plus de quarante entretiens.

L'un des objectifs du projet était de refléter la diversité du mouvement de la deuxième vague au Canada en incluant les expériences des femmes de couleur, des femmes autochtones, des femmes handicapées et des femmes qui s'identifient comme LGBTQ2S+, comme indiqué dans la thèse de maîtrise de Bronwyn Bragg. Les entretiens avec les femmes actives au début du mouvement ont été privilégiés, de même que les entretiens avec les femmes les plus âgées, comme le souligne Bragg.

Un guide d'entretien et un formulaire de consentement ont été élaborés pour les entretiens. Le formulaire de consentement stipule que les enregistrements deviendront la propriété de l'Université d'Ottawa et seront inclus dans les archives du Mouvement canadien des femmes, que les personnes interrogées peuvent restreindre l'accès à leurs entretiens si elles le souhaitent, et qu'elles recevront une copie de leur entretien, etc. Les avocats travaillant sur le projet ont rédigé le formulaire de consentement avec l'aide des Archives et collections spéciales de la Bibliothèque de l'Université d'Ottawa. Le contenu du formulaire de consentement a été revu avant et après l'entretien avec la personne interrogée. Une fois l'entretien réalisé, les participants ont été invités à signer le formulaire et à stipuler les éventuelles restrictions d'accès.

Le guide d'entretien a été élaboré en collaboration avec d'autres universitaires féministes en histoire et en sociologie. Les questions du guide étaient générales et ouvertes. Le guide d'entretien consistait en une liste de questions regroupées en quatre catégories. Le premier objectif était de recueillir des témoignages pour la prochaine génération de féministes et de créer des archives permanentes pour les recherches futures. La première section de questions portait sur la manière dont les participantes se sont engagées dans le féminisme, la deuxième sur les affiliations organisationnelles et l'appartenance à des groupes, la troisième sur le sentiment des participantes de faire partie du mouvement, et la quatrième sur ce que les participantes considéraient comme important pour les jeunes féministes d'aujourd'hui. Les participants n'ont pas reçu le guide d'entretien avant l'entretien, sauf s'ils l'ont demandé. Une liste de questions démographiques ouvertes a été annexée au guide pour servir de questions de suivi. Cette démarche visait à s'assurer que toutes les informations pertinentes avaient été saisies au cours de l'entretien.

Deux objectifs ont été définis dans le guide. Le premier était de recueillir des histoires pour la prochaine génération de féministes et de créer des archives permanentes pour les recherches futures sur le féminisme de la deuxième vague au Canada.

Erola, Judith

  • Canada
  • Person
  • 1934-

Judith Erola (née Jacobson) was born on January 16, 1934, to a dairy farming family, in Sudbury, Ontario. She began her broadcasting career at the CHNO Sudbury radio station, before moving on to CKSO-TV, working as Canada’s first woman weather reporter. Judith married Sudbury marina owner, Vic Erola, with whom she had two daughters. She worked both part-time and full-time for CHNO, writing advertising copy and then acting as community director and broadcasting account executive.

After the death of her husband, in 1977, Judith Erola entered politics, becoming the Nickel Belt, Ontario, federal Liberal Party representative. She lost the 1979 federal election but then was elected in 1980, with the fall of the minority government.

During her four years in office, Judith Erola was appointed to the Cabinet of Canada; she served as Minister of State for Mines (1980-1983), Minister responsible for the Status of Women (1981-1984), and Minister of Consumer and Corporate Affairs (1983-1984).

As the first woman ever appointed Minister responsible for the Status of Women, Judith Erola championed gender equality rights within the Canadian Charter of Rights and Freedoms, specifically Section Twenty-Eight. She also supported improvements to maternity leave, laws against domestic violence, and reforms to the Indian Act.
As Minister of Mines, Erola changed the Canada Labour Code to allow women to work underground in mines. She also placed federally regulated mines under stricter provincial health and safety laws.

After her 1984 electoral defeat, Judith Erola became president of the Pharmaceutical Manufacturers' Association of Canada, in 1987. She has received honourary degrees from numerous institutions, including doctorate degrees from: Mount St. Vincent University, Laurentian University, the University of Ottawa, and Carleton University. Judith Erola is a Life Member of the Federation of Medical Women of Canada and of Science North Sudbury. She has also served as president and board member for numerous health institutes as well as serving on the board of Equal Voice, an organization that continues to advocate for women in politics.
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Judith Erola (née Jacobson) est née le 16 janvier 1934 à Sudbury, en Ontario, dans une famille de producteurs laitiers. Elle a commencé sa carrière de radiodiffuseur à la station de radio CHNO de Sudbury, avant de passer à CKSO-TV, où elle a été la première femme présentatrice de la météo au Canada. Judith a épousé Vic Erola, propriétaire d'une marina à Sudbury, avec qui elle a eu deux filles. Elle travaille à temps partiel et à temps plein pour CHNO, rédigeant des textes publicitaires, puis assumant les fonctions de directrice de la communauté et de chargée de compte pour la radiodiffusion.

Après la mort de son mari, en 1977, Judith Erola s'est lancée dans la politique, devenant la représentante du Parti libéral fédéral de Nickel Belt, en Ontario. Elle perd les élections fédérales de 1979, mais est élue en 1980, à la chute du gouvernement minoritaire.

Au cours de ses quatre années de mandat, Judith Erola a été nommée au Cabinet du Canada ; elle a été ministre d'État aux mines (1980-1983), ministre responsable de la condition féminine (1981-1984) et ministre de la consommation et des affaires commerciales (1983-1984).

En tant que première femme nommée ministre responsable de la condition féminine, Judith Erola a défendu les droits à l'égalité des sexes dans le cadre de la Charte canadienne des droits et libertés, en particulier l'article 28. Elle a également soutenu l'amélioration du congé de maternité, les lois contre la violence domestique et les réformes de la loi sur les Indiens.
En tant que ministre des Mines, Mme Erola a modifié le Code canadien du travail pour permettre aux femmes de travailler sous terre dans les mines. Elle a également soumis les mines sous réglementation fédérale à des lois provinciales plus strictes en matière de santé et de sécurité.

Après sa défaite électorale de 1984, Judith Erola est devenue présidente de l'Association de l'industrie pharmaceutique du Canada en 1987. Elle a reçu des diplômes honorifiques de nombreuses institutions, notamment des doctorats de l'université Mount St. Vincent, de l'université Laurentienne, de l'université d'Ottawa et de l'université Carleton. Judith Erola est membre à vie de la Fédération des femmes médecins du Canada et de Science Nord Sudbury. Elle a également été présidente et membre du conseil d'administration de nombreux instituts de santé et a siégé au conseil d'administration d'Equal Voice, une organisation qui continue à défendre la cause des femmes en politique.

Nancy Ruth

  • Person
  • 1942-

The Honourable Nancy Ruth, CM, LLD, is a feminist, social activist and feminist philanthropist. She worked for the United Church of Canada from 1963-1986 as well as in various church organizations. From 2005 to 2017, she served as an Ontario Senator in the Senate of Canada.

Born in Toronto on 6 January 1942, and christened Nancy Ruth Jackman, she chooses to be called Nancy Ruth as a single name in 1994, the day her mother died. She is the daughter of Mary Coyne Rowell Jackman, known for her support of Canadian art, craft, culture, and early childhood education, and Harry Jackman, former MP (1940-1949) and financier. She is the granddaughter of Nellie Langford Rowell, a pioneering advocate for women, children and the poor, and Newton Wesley Rowell, former MPP, MP and Ontario Liberal Party leader.
Her paternal grandfather, Henry B. Jackman, rose in the ranks of The Taylor [Chubb] Safe Company, while her paternal grandmother, Sara Ann, did church and volunteer work.

A United Church Minister by training and an activist by choice, Nancy Ruth is a leading advocate of the incorporation of Canada’s constitutional equality rights into Canadian public policy and institutions. She co-founded, and served as a director and officer of organizations devoted to achieving full civil, legal, economic, political, and cultural rights for women and girls in all their diversity, including:
• CREF-Charter of Rights Educational Fund and CORC-Charter of Rights Coalition
• The 1981 Ad Hoc Committee of Canadian Women on the Constitution
• LEAF-Women’s Legal Education and Action Fund/Fonds d’action et d’éducation juridiques pours les femmes.
• CWF- Canadian Women’s Foundation/ Fondation Canadienne pours les femmes
• The Linden School
• Nancy’s Very Own Foundation, which focuses on poverty, violence, health and peace
• Women’s Future Fund/ Les Fonds pour l’avenir des femmes
• www.section15.ca, an online women's’ history site.
• Play Fair – a film about women in sport
• www.singallofus.ca – a site dedicated to making O Canada (Canada’s national anthem) gender-neutral

Nancy Ruth has served on the Board of Directors of the Economic Council of Canada, the Canadian Centre for Arms Control, the Canada-USA Fulbright Foundation, The Doctor's Hospital Foundation, Mount Saint Vincent University, the International Institute of Concern for Public Health, and the Paralympic Foundation.

As a Senator, she successfully advocated for the addition of sex, age and disability to Canada’s Criminal Code provisions on hate propaganda; improved gender-based analysis for all federal policies and programs; access to medically assisted dying; and, the 2018 restoration of a gender-neutral English national anthem.

As a businesswoman, she has been involved with residential land development and environmental products.

Nancy Ruth ran as a Progressive Conservative candidate in the 1990 Ontario election and in a 1993 Ontario by-election. In 1993, she represented Canada at the UN elections in Cambodia.

Nancy Ruth has made significant donations to various feminist educational, health, cultural, museum and archival activities.

Nancy Ruth’s contributions to social change have been recognized nationally and internationally. She was awarded the Order of Canada (1994); the Governor General's Award in Commemoration of the Person's Case (1997); the Augusta Stowe Gullen Medal (2014); the Government of Ontario’s Award for Outstanding Achievement in Human Rights (1998); the Toronto YWCA Women of Distinction Award (1988); the Hero Award, Metropolitan Community Church, Toronto (2000); the South African Women for Women Friendship Award (2004); and the Charles Sauriol Greenspace Award (2007). She served as a Fellow of the Simone de Beauvoir Institute, Concordia University, Montreal, (1991). She holds honorary degrees from York, Trent, Laurentian and Mount Saint Vincent Universities.
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L'honorable Nancy Ruth, CM, LLD, est une féministe, une activiste sociale et une philanthrope féministe. Elle a travaillé pour l'Église unie du Canada de 1963 à 1986 ainsi que dans diverses organisations religieuses. De 2005 à 2017, elle a été sénatrice de l'Ontario au Sénat du Canada.

Née à Toronto le 6 janvier 1942 et baptisée Nancy Ruth Jackman, elle choisit de s'appeler Nancy Ruth comme un seul nom en 1994, le jour de la mort de sa mère. Elle est la fille de Mary Coyne Rowell Jackman, connue pour son soutien à l'art, à l'artisanat, à la culture et à l'éducation de la petite enfance au Canada, et de Harry Jackman, ancien député (1940-1949) et financier. Elle est la petite-fille de Nellie Langford Rowell, pionnière de la défense des femmes, des enfants et des pauvres, et de Newton Wesley Rowell, ancien député provincial et chef du Parti libéral de l'Ontario.
Son grand-père paternel, Henry B. Jackman, a gravi les échelons de la Taylor [Chubb] Safe Company, tandis que sa grand-mère paternelle, Sara Ann, s'est occupée d'église et de bénévolat.

Ministre de l'Église unie de formation et militante par choix, Nancy Ruth est l'une des principales avocates de l'intégration des droits constitutionnels à l'égalité dans les politiques et les institutions publiques canadiennes. Elle a cofondé et a été directrice et responsable d'organisations qui se consacrent à la réalisation des droits civils, juridiques, économiques, politiques et culturels des femmes et des jeunes filles dans toute leur diversité :
- CREF-Charter of Rights Educational Fund et CORC-Charter of Rights Coalition.
- Le Comité ad hoc de 1981 des femmes canadiennes sur la Constitution
- LEAF-Women's Legal Education and Action Fund/Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes.
- CWF- Canadian Women's Foundation/ Fondation Canadienne pour les femmes
- L'école Linden
- Nancy's Very Own Foundation, qui se concentre sur la pauvreté, la violence, la santé et la paix
- Women's Future Fund/ Les Fonds pour l'avenir des femmes
- www.section15.ca, un site en ligne sur l'histoire des femmes.
- Play Fair - un film sur les femmes dans le sport
- www.singallofus.ca - un site consacré à l'élaboration d'un hymne national canadien non sexiste.

Nancy Ruth a siégé au conseil d'administration du Conseil économique du Canada, du Centre canadien pour le contrôle des armes, de la Fondation Fulbright Canada-États-Unis, de la Doctor's Hospital Foundation, de l'Université Mount Saint Vincent, de l'International Institute of Concern for Public Health et de la Paralympic Foundation.

En tant que sénatrice, elle a plaidé avec succès pour l'ajout du sexe, de l'âge et du handicap aux dispositions du code pénal canadien relatives à la propagande haineuse, pour une meilleure analyse comparative entre les sexes dans toutes les politiques et tous les programmes fédéraux, pour l'accès à l'aide médicale à mourir et pour le rétablissement, en 2018, d'un hymne national anglais non sexiste.

En tant que femme d'affaires, elle s'est impliquée dans le développement de terrains résidentiels et de produits environnementaux.

Nancy Ruth s'est présentée comme candidate du Parti progressiste-conservateur aux élections de 1990 et à l'élection partielle de 1993 en Ontario. En 1993, elle a représenté le Canada aux élections de l'ONU au Cambodge.

Nancy Ruth a fait des dons importants à diverses activités féministes dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la culture, des musées et des archives.

Les contributions de Nancy Ruth au changement social ont été reconnues au niveau national et international. Elle a reçu l'Ordre du Canada (1994), le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire "personne" (1997), la médaille Augusta Stowe Gullen (2014), le Prix du gouvernement de l'Ontario pour réalisations exceptionnelles dans le domaine des droits de l'homme (1998), le Toronto YWCA Women of Distinction Award (1988), le Hero Award, Metropolitan Community Church, Toronto (2000), le South African Women for Women Friendship Award (2004) et le Charles Sauriol Greenspace Award (2007). Elle a été membre de l'Institut Simone de Beauvoir de l'Université Concordia de Montréal (1991). Elle est titulaire de diplômes honorifiques des universités York, Trent, Laurentian et Mount Saint Vincent.

Feminist Alliance for International Action (FAFIA)

  • Corporate body
  • 1999-present
The Canadian Feminist Alliance for International Action (FAFIA), a national alliance of forty Canadian women's organizations, was founded in 1999 to monitor the Canadian government's implementation of human rights commitments to women, such as those adopted at UN women's conference throughout the last few decades of the 20th century. FAFIA pooled resources and expertise to develop and disseminate new knowledge about women's human rights in an international context. Furthermore, FAFIA disseminated knowledge about the Canadian government's action (or rather, inaction) on their commitments within international agreements. FAFIA played a role in coordinating NGO participation at the Beijing +5 Conference, a follow-up to the Fourth UN World Conference on Women which took place in Beijing, China in 1995. FAFIA also played a role in the development of the Beijing +5 Platform for Action, and other important documents related to Beijing Conference follow-up. Additionally, the organization benefited from a close working relationship with numerous federal government departments, most importantly with Status of Women Canada, but also with the Department of Foreign Affairs and International Trade, Human Resources Development Canada, and Heritage Canada. FAFIA sought to develop new tools for integrating gender-based analysis in policy-making, such as Integrated Feminist Analysis and Monitoring Mechanisms, which expanded gender-based analysis to include considerations of race, disability, sexual orientation, marital status, age, geographic location, First Nation status, and income. While FAFIA still exists today, the records held at University of Ottawa Archives and Special Collections are primarily related to the first five years of their work (1999-2004).
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L'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale (AFAI), une alliance nationale de quarante organisations féminines canadiennes, a été fondée en 1999 pour surveiller la mise en œuvre par le gouvernement canadien des engagements en matière de droits humains des femmes, tels que ceux adoptés lors des conférences des Nations unies sur les femmes au cours des dernières décennies du 20e siècle. L'AFAI a mis en commun ses ressources et son expertise pour développer et diffuser de nouvelles connaissances sur les droits humains des femmes dans un contexte international. En outre, l'AFAI a diffusé des informations sur l'action (ou plutôt l'inaction) du gouvernement canadien par rapport à ses engagements dans le cadre d'accords internationaux. L'AFAI a joué un rôle dans la coordination de la participation des ONG à la conférence Beijing +5, qui fait suite à la quatrième conférence mondiale des Nations unies sur les femmes qui s'est tenue à Beijing, en Chine, en 1995. L'AFAI a également joué un rôle dans l'élaboration de la plate-forme d'action Pékin +5 et d'autres documents importants liés au suivi de la conférence de Pékin. En outre, l'organisation a bénéficié d'une relation de travail étroite avec de nombreux ministères fédéraux, en particulier avec Condition féminine Canada, mais aussi avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, le ministère du Développement des ressources humaines et le ministère du Patrimoine canadien. L'AFAI s'est efforcée de mettre au point de nouveaux outils pour intégrer l'analyse comparative entre les sexes dans l'élaboration des politiques, tels que les mécanismes d'analyse et de suivi féministes intégrés, qui ont élargi l'analyse comparative entre les sexes pour y inclure des considérations relatives à la race, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la situation matrimoniale, à l'âge, à la situation géographique, au statut de Première nation et au revenu. Bien que l'AFAI existe encore aujourd'hui, les documents conservés aux Archives et collections spéciales de l'Université d'Ottawa concernent principalement les cinq premières années de son travail (1999-2004).

Women's International League for Peace and Freedom

  • Corporate body
  • [1915?]-

The Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) originated in the convening of over one thousand women from 12 different countries, on April 28, 1915, to address the outbreak of World War One. The International Congress of Women had met regularly, since the late 19th century, to further women’s rights and the suffragette cause.

The Congress adopted 12 resolutions aimed at facilitating a just and lasting peace; it also designated an International Committee of Women for Permanent Peace (ICWPP) to help further its goals. During the second meeting of the ICWPP, in May 1919, the Committee re-named itself the Women’s International League for Peace & Freedom.

WILPF headquarters are located in Geneva, Switzerland, where the organization operates under the governance of its international bodies with national sections reporting to the international headquarters. The number of WILPF national sections has varied over time and now includes representation from Africa, the Americas, South Asia, Asia Pacific, Europe, and the Middle East.

WILPF is mandated to further feminist pacifist causes and to facilitate peaceful social change, opposing militarist education and working to end all forms of violence and discrimination, including racism. The organization adopted ecological sustainability as a key goal in the 1980s.

Within Canada, the earliest known WILPF branch or group was founded in Vancouver, British Columbia, in either 1917 or 1921. Several early Vancouver members were associated with the suffragette movement as well as with the Co-operative Commonwealth Federation (CCF) political party. By the 1930s, branches also opened in Toronto, Winnipeg, Regina, Calgary and Edmonton. WILPF membership declined dramatically in Canada, as it did across the globe, in the 1940s and 1950s: only the Vancouver branch remained active in Canada in the 1950s.

WILPF Toronto reopened in the early 1980s, working on disarmament campaigns at both local and international levels. It reopened again in 1996 after several years’ hiatus.
WILPF Toronto was instrumental in developing the Clothesline Project to honour and commemorate women victims of male violence.

In Eastern Ontario, an Ottawa WILPF branch was founded in the late 1970s and included dozens of members: Ottawa groups were also active at Carleton University and the University of Ottawa. The Ottawa branch had functioning committees and an elected steering committee. The Ottawa branch opposed NATO flight testing over Innu territory and supported the STAR campaign to Stop the Arms Race: a WILPF United States initiative.

In 1993 the Ottawa branch published “The Canadian Women’s Budget,” presenting an alternative federal budget to Canada’s military expenditures. The Ottawa Branch also regularly published the newsletter, "WILPF News," every two months.

Both the Ottawa and Toronto branches combined local, with international, actions and initiatives, opposing military intervention abroad as well as opposing local Canadian NATO (North Atlantic Treaty Organization) testing of missiles, and pushing for disarmament initiatives via petitions, letter-writing campaigns, demonstrations, and panel discussions.
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La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL) est née de la réunion de plus d'un millier de femmes de 12 pays différents, le 28 avril 1915, pour faire face au déclenchement de la première guerre mondiale. Le Congrès international des femmes se réunissait régulièrement, depuis la fin du XIXe siècle, pour promouvoir les droits des femmes et la cause des suffragettes.

Le congrès a adopté 12 résolutions visant à faciliter une paix juste et durable ; il a également désigné un Comité international des femmes pour la paix permanente (CIFPP) pour l'aider à atteindre ses objectifs. Lors de sa deuxième réunion, en mai 1919, le Comité s'est rebaptisé Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.

Le siège de la WILPF est situé à Genève, en Suisse, où l'organisation fonctionne sous la direction de ses organes internationaux, les sections nationales rendant compte au siège international. Le nombre de sections nationales de la WILPF a varié au fil du temps et comprend aujourd'hui des représentants de l'Afrique, des Amériques, de l'Asie du Sud, de l'Asie-Pacifique, de l'Europe et du Moyen-Orient.

La WILPF a pour mission de promouvoir les causes féministes pacifistes et de faciliter les changements sociaux pacifiques, en s'opposant à l'éducation militariste et en œuvrant pour mettre fin à toutes les formes de violence et de discrimination, y compris le racisme. Dans les années 1980, l'organisation a fait de la durabilité écologique l'un de ses principaux objectifs.

Au Canada, la première branche ou le premier groupe connu de la WILPF a été fondé à Vancouver, en Colombie-Britannique, en 1917 ou en 1921. Plusieurs des premiers membres de Vancouver étaient associés au mouvement des suffragettes ainsi qu'au parti politique Co-operative Commonwealth Federation (CCF). Dans les années 1930, des sections s'ouvrent également à Toronto, Winnipeg, Regina, Calgary et Edmonton. Dans les années 1940 et 1950, le nombre de membres de la WILPF diminue considérablement au Canada, comme partout dans le monde : seule la section de Vancouver reste active au Canada dans les années 1950.

La WILPF de Toronto a rouvert ses portes au début des années 1980, travaillant sur des campagnes de désarmement aux niveaux local et international. Elle a rouvert ses portes en 1996 après plusieurs années d'interruption.
La WILPF Toronto a joué un rôle déterminant dans le développement du Clothesline Project, qui vise à honorer et à commémorer les femmes victimes de la violence masculine.

Dans l'est de l'Ontario, une section de la WILPF d'Ottawa a été fondée à la fin des années 1970 et comptait des dizaines de membres : Des groupes d'Ottawa étaient également actifs à l'Université Carleton et à l'Université d'Ottawa. La section d'Ottawa disposait de comités fonctionnels et d'un comité directeur élu. La section d'Ottawa s'est opposée aux essais en vol de l'OTAN au-dessus du territoire innu et a soutenu la campagne STAR visant à mettre fin à la course aux armements, une initiative de la WILPF des États-Unis.

En 1993, la section d'Ottawa a publié "The Canadian Women's Budget", qui présente un budget fédéral alternatif aux dépenses militaires du Canada. La section d'Ottawa publie également tous les deux mois le bulletin d'information "WILPF News".

Les sections d'Ottawa et de Toronto ont combiné des actions et des initiatives locales et internationales, s'opposant aux interventions militaires à l'étranger ainsi qu'aux essais de missiles de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) au Canada, et encourageant les initiatives de désarmement par le biais de pétitions, de campagnes d'envoi de lettres, de manifestations et de débats d'experts.

Section of Women and Psychology of the Canadian Association of Psychology (SWAP-CPA)

  • Corporate body
  • 1976-
The Section on Women and Psychology (SWAP) is a community of researchers, teachers, and practitioners interested in the psychology of women and feminist psychology. It aims to advance the status of women in psychology, to promote equity for women in general, and to educate psychologists and the public on topics relevant to women and girls. It supports students through an annual student paper award and a convention social event. Members are kept informed of developments via annual newsletters and are connected through the CanFemPsyc listserv and other online groups. SWAP members regularly organize symposia and pre-conference institutes as well as supporting a Status of Women Committee.
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La section Femmes et psychologie (SWAP) est une communauté de chercheurs, d'enseignants et de praticiens qui s'intéressent à la psychologie des femmes et à la psychologie féministe. Elle vise à faire progresser le statut des femmes en psychologie, à promouvoir l'équité pour les femmes en général et à éduquer les psychologues et le public sur des sujets pertinents pour les femmes et les filles. Elle soutient les étudiants par le biais d'un prix annuel pour les travaux d'étudiants et d'un événement social lors de la convention. Les membres sont tenus informés des développements par le biais de bulletins d'information annuels et sont connectés par le biais du listserv CanFemPsyc et d'autres groupes en ligne. Les membres de SWAP organisent régulièrement des symposiums et des instituts pré-conférence et soutiennent un comité sur le statut des femmes.

Freeman, Barbara M.

  • Person
Barbara M. Freeman holds a Bachelor of Journalism degree and a Master of Arts in Canadian Studies from Carleton University. She graduated with a Ph.D. in History from Concordia University in Montreal. She began teaching at Carleton University in Ottawa in 1980 after a career in broadcast journalism. As an adjunct research professor of journalism at Carleton University, her key research areas were communications history, and gender and diversity issues in the media in the School of Journalism and Communication. She is the author of Beyond Bylines: Media Workers and Women’s Rights in Canada (2011), The Satellite Sex: The Media and Women’s Issues in English Canada, 1966-1971 (2001), and of Kit’s Kingdom: the Journalism of Kathleen Blake Colema (1989). In these essays, she examines historical cases of women who worked in print and broadcast media and were committed activists as well. Her case studies illustrate how the language and foci of women’s rights have changed from the late 19th century until the year 2000 as her subjects sought equality in education, suffrage, fair employment practices, reproductive and sexual freedom, and the rights of indigenous women. She has also published articles in several anthologies and journals. She is a founding and executive member of the Media and Communication History Committee and a member of the Canadian Committee on Women’s History.
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Barbara M. Freeman est titulaire d'une licence en journalisme et d'un master en études canadiennes de l'université Carleton. Elle a obtenu un doctorat en histoire à l'université Concordia de Montréal. Elle a commencé à enseigner à l'université Carleton à Ottawa en 1980 après une carrière dans le journalisme de radiodiffusion. En tant que professeure adjointe de journalisme à l'université Carleton, ses principaux domaines de recherche étaient l'histoire de la communication et les questions de genre et de diversité dans les médias au sein de l'école de journalisme et de communication. Elle est l'autrice de Beyond Bylines : Media Workers and Women's Rights in Canada (2011), The Satellite Sex : The Media and Women's Issues in English Canada, 1966-1971 (2001), et de Kit's Kingdom : the Journalism of Kathleen Blake Colema (1989). Dans ses essais, elle examine des cas historiques de femmes qui travaillaient dans la presse écrite et audiovisuelle et qui étaient également des militantes engagées. Ses études de cas illustrent la manière dont le langage et les priorités des droits des femmes ont évolué entre la fin du XIXe siècle et l'an 2000, alors que ses sujets recherchaient l'égalité dans l'éducation, le suffrage, des pratiques d'emploi équitables, la liberté sexuelle et reproductive, et les droits des femmes indigènes. Elle a également publié des articles dans plusieurs anthologies et revues. Elle est membre fondatrice et exécutive du Comité d'histoire des médias et de la communication et membre du Comité canadien d'histoire des femmes.

Veilleux, Denise

  • Person
Née à Montréal, Denise Veilleux s'est installée dans l'Outaouais après des études en traduction à l'Université Laval. En plus de travailler dans le domaine de la traduction, notamment au sein du gouvernement fédéral, elle a été chroniqueuse, co-animatrice puis réalisatrice de l'émission Ellipse diffusée sur les ondes de CHUO, la radio de l'Université d'Ottawa. Elle a également écrit des articles pour diverses revues et journaux dont la revue Femmes d'action et pour la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises (FNFCF). Denise Veilleux est une activitiste qui s’est consacrée aux questions d’intérêt pour les femmes, notamment la santé, l’éducation, la prévention de la violence et la lutte à la pauvreté et dans la lutte contre la mondialisation et contre la guerre. Elle s’est présentée comme candidate de l’UFP (Union des forces progressistes) dans le comté de Hull à l’élection d’avril 2003 et a été porte-parole nationale et vice-présidente de l’Union des forces progressistes (UFP). Elle habite à Winnipeg.
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Born in Montreal, Denise Veilleux moved to the Outaouais after studying translation at Laval University. In addition to working in the field of translation, notably for the federal government, she was a columnist, co-host and then producer of the program Ellipse broadcast on CHUO, the University of Ottawa's radio station. She has also written articles for various magazines and newspapers, including Femmes d'action magazine and the Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises (FNFCF). Denise Veilleux is an activist who has dedicated herself to women's issues, including health, education, violence prevention and anti-poverty, anti-globalization and anti-war. She ran as a UFP (Union des forces progressistes) candidate in Hull County in the April 2003 election and was the national spokesperson and vice-president of the UFP. She lives in Winnipeg.

Overend, Valerie

  • CA
  • Person
  • 1953-

Valerie Overend was born in Regina, Saskatchewan in 1953. During the 1990s, Valerie worked as a Red Seal Carpenter on commercial construction projects in the Regina area with the local Carpenters Union. Valerie had never met another woman on a construction site and knew that she wanted to do something to change that situation. She knew that women wanted to work in physical, creative, well-paying jobs but that they were limited by opportunity. She took advantage of her role as a summer instructor and moved into creating other programs for girls and women, maintaining the focus on career exploration in trades and technology. For the next 25 years, Valerie made her living expanding on that role until to her retirement.

In the 1970s, Saskatchewan Women in Trades & Technology (SaskWITT), a provincial organization that promotes and assists in the recruitment and training of girls and young women in predominantly male fields, was established. In the early 1990s, Valerie represented SaskWITT on the Board of the WITT National Network. That organization also developed programs to guide women into careers in trades and technology occupations. Valerie was on the team of WITT instructors from across Canada who met to develop National Standards and Guidelines for WITT programs in Canada. These were updated and revised again near the end of the decade to reflect changes in the landscape of trades and technology occupations. This work was fundamental in the development of curriculum resources that were introduced in all provinces and territories in Canada, many of them still in use.

In 1991, Valerie was approached by the Saskatchewan Institute of Applied Science and Technology (SIAST) to teach summer camps to introduce grades 7 and 8 girls to careers in trades and technology. With Valerie at the helm, SIAST campuses delivered summer Girls Exploring Trades and Technology Camps, GETT Alumnae workshops for high school girls, weekend Kids in the Shop Programs, a Kindergarten project where role models visited 60 classes each year, Women in Trades and Women in Technology Exploratory Programs, Career Fairs and variations of all of these for Aboriginal girls and women.

In 1995, she co-founded the Women’s Work Training Program in Regina, Saskatchewan. Throughout her career, Valerie sat on numerous Boards and Committees representing tradeswomen. These include the Saskatchewan Education Council, Saskatchewan Carpenters Trade Board, Saskatchewan Provincial Apprenticeship Board, the Saskatchewan Labour Market Initiatives Committee to the Canadian Construction Association, and the Women’s Reference Group to the Provincial Labour Force Development Board. Nationally, Valerie represented Saskatchewan as a Director of the Canadian Vocational Association, WITT NN, and CCWESTT. Through her involvement with these organizations, Valerie held Director positions with the Canadian Apprenticeship Forum and the National Women’s Reference Group on Labour Market Initiatives.

Aside from working directly with girls and women, Valerie began to work with employers and unions to resolve some of the barriers that conspired to keep women out of jobs in various industries. She worked both as a private consultant and as a consultant with WITT NN on various Employment Equity and Retention projects throughout the decade. Valerie’s work often involved travel, primarily in Canada. Over time, Valerie worked not only with the Construction Industry but also with Oil and Gas, and Mining Industries. She had contracts in Newfoundland and Labrador, the Northwest Territories, and all of the Western Provinces and Ontario. As well, Valerie’s work once took her to Malawi in Africa.

When WITT NN dissolved in the early 2000s, Valerie was invited to work as a consultant to a project by the Canadian Coalition of Women in Science, Engineering, Trades and Technology (CCWESTT). This resulted in the formation of the WinSETT Centre, a mechanism established to expand and support women’s participation in Science, Engineering, Trades and Technology. Valerie became the Trades Consultant for the organization and worked to establish a pan-Canadian presence among unions, employers, and employer associations through delivery of programs and services.

Valerie has received both local and national recognition for her work. In 1992, she was awarded the Governor General’s 125 Medal for community volunteerism and she also recognized by the YWCA Regina as a Woman of Distinction. In 2005, Valerie received the Saskatchewan Centennial Medal. These awards recognize her dedicated work as a role model inspiring young women in non-traditional fields.
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Valerie Overend est née à Regina, en Saskatchewan, en 1953. Dans les années 1990, Valerie a travaillé comme charpentier Sceau rouge sur des projets de construction commerciale dans la région de Regina avec le syndicat local des charpentiers. Valerie n'avait jamais rencontré d'autre femme sur un chantier de construction et savait qu'elle voulait faire quelque chose pour changer cette situation. Elle savait que les femmes voulaient occuper des emplois physiques, créatifs et bien rémunérés, mais que les possibilités étaient limitées. Elle a profité de son rôle d'instructrice d'été pour créer d'autres programmes destinés aux jeunes filles et aux femmes, tout en continuant à mettre l'accent sur l'exploration des carrières dans les métiers et les technologies. Pendant les 25 années suivantes, Valerie a gagné sa vie en développant ce rôle jusqu'à sa retraite.

Dans les années 1970, Saskatchewan Women in Trades & Technology (SaskWITT), une organisation provinciale qui promeut et aide au recrutement et à la formation des filles et des jeunes femmes dans des domaines à prédominance masculine, a été créée. Au début des années 1990, Valerie a représenté SaskWITT au conseil d'administration du réseau national WITT. Cette organisation a également élaboré des programmes visant à orienter les femmes vers des carrières dans les métiers et les technologies. Valerie faisait partie de l'équipe d'instructeurs WITT de tout le Canada qui s'est réunie pour élaborer des normes et des lignes directrices nationales pour les programmes WITT au Canada. Celles-ci ont été mises à jour et révisées à nouveau vers la fin de la décennie pour refléter les changements dans le paysage des métiers et des technologies. Ce travail a joué un rôle fondamental dans l'élaboration de ressources pédagogiques qui ont été introduites dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada, et dont beaucoup sont encore utilisées.

En 1991, Valerie a été contactée par le Saskatchewan Institute of Applied Science and Technology (SIAST) pour enseigner dans des camps d'été afin d'initier les filles de 7e et 8e année aux carrières dans les métiers et les technologies. Avec Valerie à la barre, les campus du SIAST ont organisé des camps d'été pour les filles explorant les métiers et la technologie, des ateliers GETT Alumnae pour les lycéennes, des programmes "Kids in the Shop" le week-end, un projet pour les maternelles dans le cadre duquel des modèles visitent 60 classes chaque année, des programmes exploratoires "Women in Trades" et "Women in Technology", des salons de l'emploi et des variantes de tous ces programmes pour les filles et les femmes autochtones.

En 1995, elle a cofondé le Women's Work Training Program à Regina, en Saskatchewan. Tout au long de sa carrière, Valerie a siégé à de nombreux conseils et comités représentant les femmes de métier. Elle a notamment siégé au Saskatchewan Education Council, au Saskatchewan Carpenters Trade Board, au Saskatchewan Provincial Apprenticeship Board, au Saskatchewan Labour Market Initiatives Committee de l'Association canadienne de la construction et au Women's Reference Group du Provincial Labour Force Development Board. Au niveau national, Valerie a représenté la Saskatchewan en tant que directrice de l'Association canadienne de la formation professionnelle, du WITT NN et du CCWESTT. Dans le cadre de sa participation à ces organisations, Valerie a occupé des postes de directrice au sein du Forum canadien sur l'apprentissage et du Groupe de référence national des femmes sur les initiatives relatives au marché du travail.

En plus de travailler directement avec les filles et les femmes, Valerie a commencé à collaborer avec les employeurs et les syndicats afin de lever certains des obstacles qui empêchaient les femmes d'accéder à des emplois dans divers secteurs d'activité. Elle a travaillé à la fois comme consultante privée et comme consultante pour WITT NN sur divers projets d'équité en matière d'emploi et de maintien dans l'emploi tout au long de la décennie. Le travail de Valerie impliquait souvent des déplacements, principalement au Canada. Au fil du temps, Valerie a travaillé non seulement avec l'industrie de la construction, mais aussi avec les industries pétrolières, gazière et minière. Elle a eu des contrats à Terre-Neuve-et-Labrador, dans les Territoires du Nord-Ouest, dans toutes les provinces de l'Ouest et en Ontario. En outre, le travail de Valerie l'a amenée une fois au Malawi, en Afrique.
Lorsque WITT NN a été dissous au début des années 2000, Valerie a été invitée à travailler en tant que consultante pour un projet de la Coalition canadienne des femmes en sciences, ingénierie, métiers et technologie (CCWESTT). Ce projet a abouti à la création du centre WinSETT, un mécanisme destiné à accroître et à soutenir la participation des femmes dans les domaines des sciences, de l'ingénierie, des métiers et de la technologie. Valerie est devenue consultante en métiers pour l'organisation et s'est efforcée d'établir une présence pancanadienne parmi les syndicats, les employeurs et les associations d'employeurs en offrant des programmes et des services.

Valerie a reçu une reconnaissance locale et nationale pour son travail. En 1992, elle a reçu la médaille 125 du gouverneur général pour son bénévolat communautaire et a également été reconnue par le YWCA de Regina comme une femme de distinction. En 2005, Valerie a reçu la médaille du centenaire de la Saskatchewan. Ces prix récompensent son travail dévoué en tant que modèle inspirant les jeunes femmes dans des domaines non traditionnels.

Sheehy, Elizabeth

  • Person

Elizabeth Sheehy holds an LL.B., an LL.M., and an LL.D. (Honoris causa). She started teaching at the University of Ottawa in 1984 and has been a Full Professor since 1995. She held the Shirley Greenberg Chair for Women and the Legal Profession from 2013 to 2015 and previously held the Chair when it was first established in 2002-2004. Professor Sheehy has participated in various educational programs for the Canadian Judicial Institute on topics such as sexual assault, wife assault, and women and girls in the justice system. In 1999 she received the Excellence in Teaching Award from the Common Law Students’ Society at the University of Ottawa, Faculty of Law.

She has been a Member of the Law Society of Upper Canada since 1987. She was co-counsel for the Women’s Legal Education and Action Fund (LEAF) in its intervention in R v JA (“advance consent” to sexual assault) (2011 SCC 28).

Professor Sheehy is involved in many other law reform activities around equality rights and social justice issues. In 2009 she convened the first national conference in Canada on sexual assault law, entitled Sexual Assault Law, Practice and Activism in a Post-Jane Doe Era and currently sits on the Advisory Board for Informed Opinions, a national organization dedicated to including women’s expert voices in Canadian public discourse.
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Elizabeth Sheehy est titulaire d'un LL.B., d'un LL.M. et d'un LL.D. (Honoris causa). Elle a commencé à enseigner à l'Université d'Ottawa en 1984 et est professeur titulaire depuis 1995. Elle a été titulaire de la Chaire Shirley Greenberg sur les femmes et la profession juridique de 2013 à 2015 et avait déjà occupé cette chaire lors de sa création en 2002-2004. Le professeur Sheehy a participé à divers programmes éducatifs pour l'Institut canadien de la magistrature sur des sujets tels que l'agression sexuelle, l'agression contre l'épouse et les femmes et les filles dans le système judiciaire. En 1999, elle a reçu le prix d'excellence en enseignement de la Société des étudiants en common law de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa.

Elle est membre du Barreau du Haut-Canada depuis 1987. Elle a été co-avocate du Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes (FAEJ) dans son intervention dans l'affaire R. c. JA ("consentement préalable" à une agression sexuelle) (2011 CSC 28).

Le professeur Sheehy est impliqué dans de nombreuses autres activités de réforme du droit concernant les droits à l'égalité et les questions de justice sociale. En 2009, elle a organisé la première conférence nationale au Canada sur le droit des agressions sexuelles, intitulée Sexual Assault Law, Practice and Activism in a Post-Jane Doe Era. Elle siège actuellement au conseil consultatif d'Informed Opinions, une organisation nationale qui se consacre à l'inclusion des voix expertes des femmes dans le discours public canadien.

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