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Frize, Monique

  • Person
  • 1942-

Monique Frize, née Aubry (1942 - ), is a Canadian researcher and engineer in the biomedical field. She was the first women to study engineering at the University of Ottawa and graduated with a Bachelor of Applied Science (Electrical Engineering) in 1966. She received an Athlone Fellowship and completed a Master’s in Philosophy in Electrical Engineering (Engineering in Medicine) at the Imperial College of Science and Technology in London (United Kingdom), a Master’s of Business Administration at the University of Moncton (New Brunswick), and a doctorate from Erasmus Universiteit in Rotterdam (The Netherlands).

Monique Frize worked as a clinical engineer for 18 years. She started her career at the Hôpital Notre-Dame in Montreal. In 1979, she was appointed Director of the Regional Clinical Engineering Service in Moncton (New Brunswick) and became the first Chair of the Division of Clinical Engineering for the International Federation of Medical and Biological Engineering (IFMBE) in 1985. In 1989, she was appointed the first holder of the national Northern Telecom/NSERC Chair for women in engineering at the University of New Brunswick, and professor in the Electrical department. In 1990, she was named chair of the Canadian Committee for Women in Engineering (CCWE). In 1997, she joined Carleton University, as a Professor in the Department of Systems and Computer Engineering, and the University of Ottawa, as a Professor in the School of Information Technology and Engineering. She also held the Ontario NSERC/Nortel Chair for women in science and engineering. She is a founding member of International Network of Women Engineers and Scientists (INWES) and was its president between 2002 and 2008. In 2007, she founded INWES Education and Research Institute (ERI), now the Canadian Institute for Women in Engineering and Sciences (CIWES) and served as president until 2022.

As a biomedical engineer, Monique Frize is knowledgeable in medical instruments and decision support systems. She developed a software program to predict complications in premature babies and perfected a technique that uses an infrared camera to detect the presence of arthritis. Throughout her career, she has been active in promoting women in leadership roles in science and engineering. As a role model for women engineers, she taught, conducted research, and lead campaigns to encourage young women to pursue careers in engineering. She is the author of more than 200 scientific papers in peer reviewed journals and proceedings. She has published several books such as The Bold and the Brave: A history of women in science and engineering (2009), Laura Bassi and Science in 18th Century Europe (2013), Ethics for Bioengineers (2011), and Health Care Engineering Parts I and II (2013). She has received many honours and awards including honorary doctorates from several Canadian Universities. She was inducted as Officer of the Order of Canada in 1993.
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Monique Frize, née Aubry (1942 - ), est une chercheuse et ingénieure canadienne dans le domaine biomédical. Elle a été la première femme à étudier l'ingénierie à l'université d'Ottawa et a obtenu une licence en sciences appliquées (génie électrique) en 1966. Elle a reçu une bourse Athlone et a obtenu une maîtrise en philosophie en génie électrique (ingénierie en médecine) à l'Imperial College of Science and Technology de Londres (Royaume-Uni), une maîtrise en administration des affaires à l'Université de Moncton (Nouveau-Brunswick) et un doctorat à l'Erasmus Universiteit de Rotterdam (Pays-Bas).

Monique Frize a travaillé comme ingénieur clinicien pendant 18 ans. Elle a commencé sa carrière à l'hôpital Notre-Dame de Montréal. En 1979, elle est nommée directrice du service régional d'ingénierie clinique à Moncton (Nouveau-Brunswick) et devient la première présidente de la division d'ingénierie clinique de la Fédération internationale d'ingénierie médicale et biologique (IFMBE) en 1985. En 1989, elle est nommée première titulaire de la chaire nationale Northern Telecom/NSERC pour les femmes en ingénierie à l'Université du Nouveau-Brunswick, et professeur au département d'électricité. En 1990, elle est nommée présidente du Comité canadien des femmes en ingénierie (CCWE). En 1997, elle a rejoint l'université Carleton en tant que professeur au département d'ingénierie des systèmes et de l'informatique, et l'université d'Ottawa en tant que professeur à l'école de technologie et d'ingénierie de l'information. Elle a également été titulaire de la chaire CRSNG/Nortel de l'Ontario pour les femmes en sciences et en ingénierie. Elle est membre fondateur de l'International Network of Women Engineers and Scientists (INWES), dont elle a été présidente entre 2002 et 2008. En 2007, elle a fondé l'Institut d'éducation et de recherche (ERI) d'INWES, (maintenant l'Institut canadienne pour les femmes en ingénerie et sciences) et en a été la présidente jusqu'en 2022.

En tant qu'ingénieur biomédical, Monique Frize connaît bien les instruments médicaux et les systèmes d'aide à la décision. Elle a développé un logiciel permettant de prédire les complications chez les prématurés et a mis au point une technique utilisant une caméra infrarouge pour détecter la présence d'arthrite. Tout au long de sa carrière, elle s'est employée à promouvoir les femmes dans des rôles de direction en sciences et en ingénierie. En tant que modèle pour les femmes ingénieurs, elle a enseigné, mené des recherches et mené des campagnes pour encourager les jeunes femmes à poursuivre des carrières dans l'ingénierie. Elle est l'auteur de plus de 200 articles scientifiques publiés dans des revues et des actes de congrès évalués par des pairs. Elle a publié plusieurs ouvrages tels que The Bold and the Brave : A history of women in science and engineering (2009), Laura Bassi and Science in 18th Century Europe (2013), Ethics for Bioengineers (2011) et Health Care Engineering Parts I and II (2013). Elle a reçu de nombreuses distinctions et récompenses, notamment des doctorats honorifiques de plusieurs universités canadiennes. Elle a été intronisée Officier de l'Ordre du Canada en 1993.

International Network of Women Engineers and Scientists

  • Corporate body
  • 2002-

INWES is the International Network for Women Engineers and Scientists. It is a global non-profit organization that serves to strengthen the capacity of individuals and organizations related to women in STEM worldwide through the exchange of information, networking, and advocacy activities to increase the presence of women in STEM worldwide and to be a responsible voice and influence on scientific issues for the benefit of society and the environment.

The International Conference for Women Engineers and Scientists (ICWES) has been taking place for twelve years before delegates decided to create a network of organizations that represent women in STEM fields in 2001. INWES was founded in 2002, and took over the management of the ICWES which first took place in 1964 in New York and has met every 3–4 years since then. ICWES serves as a meeting point for women practitioners in science and engineering from across the world. Since INWES took over the management of the conference, it has taken place in Ottawa, Canada (2002); Seoul, Korea (2005); Lille, France (2008); Adelaide, Australia (2011); Los Angeles, USA (2014); and New Delhi, India (2017). ICWES 18 will take place in Coventry, UK, in 2021.

In 2003, INWES was declared a non-profit corporation under Canadian law. In April 2008, INWES became an official NGO partner of the operational type with UNESCO. This partnership involves dynamic cooperation to help women and girls worldwide to have access to education, especially in Science and Engineering.Since 2017, INWES has had consultative status with ECOSOC (United Nations Economic and Social Council) and in January 2019, INWES was admitted by the Conference of the Parties as observers to the UNFCCC (United Nations Framework Convention on Climate Change). INWES supports the work of UN Women and the Commission for the Status of Women. As of June 2019, INWES represents over 250,000 women from 60 countries around the globe. INWES continues to exist as an organization and it sponsors workshops, conferences, and research, publishes a newsletter, and hosts regional meetings throughout the world.

Monique Frize, Claire Deschênes, Gail Mattson were INWES founding members.
Monique Frize was president from 2002 to 2008.
Claire Deschênes was general secretary from 2002 to 2008.
Jung Sun Kim is current president since 2020.

https://www.inwes.org/
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INWES est le réseau international des femmes ingénieurs et scientifiques. Il s'agit d'une organisation mondiale à but non lucratif qui vise à renforcer la capacité des personnes et des organisations liées aux femmes dans les STIM dans le monde entier par l'échange d'informations, la mise en réseau et les activités de sensibilisation afin d'accroître la présence des femmes dans les STIM dans le monde entier et d'être une voix responsable et d'influencer les questions scientifiques au profit de la société et de l'environnement.

La Conférence internationale des femmes ingénieurs et scientifiques (ICWES) a eu lieu pendant douze ans avant que les délégués ne décident de créer un réseau d'organisations représentant les femmes dans les domaines des STIM en 2001. INWES a été fondé en 2002 et a repris la gestion de l'ICWES, qui a eu lieu pour la première fois en 1964 à New York et s'est réunie tous les trois ou quatre ans depuis lors. L'ICWES sert de point de rencontre pour les femmes pratiquant les sciences et l'ingénierie dans le monde entier. Depuis que l'INWES a repris la gestion de la conférence, celle-ci a eu lieu à Ottawa, Canada (2002) ; Séoul, Corée (2005) ; Lille, France (2008) ; Adélaïde, Australie (2011) ; Los Angeles, États-Unis (2014) ; et New Delhi, Inde (2017). ICWES 18 aura lieu à Coventry, au Royaume-Uni, en 2021.

En 2003, INWES a été déclarée société à but non lucratif en vertu de la loi canadienne. En avril 2008, INWES est devenu une ONG partenaire officielle de type opérationnel de l'UNESCO. Ce partenariat implique une coopération dynamique pour aider les femmes et les filles du monde entier à avoir accès à l'éducation, en particulier dans le domaine des sciences et de l'ingénierie.Depuis 2017, INWES a un statut consultatif auprès de l'ECOSOC (Conseil économique et social des Nations unies) et en janvier 2019, INWES a été admis par la Conférence des Parties en tant qu'observateurs à la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). INWES soutient le travail d'ONU Femmes et de la Commission de la condition de la femme. En juin 2019, INWES représente plus de 250 000 femmes de 60 pays du monde entier. INWES continue d'exister en tant qu'organisation et parraine des ateliers, des conférences et des recherches, publie un bulletin d'information et organise des réunions régionales dans le monde entier.

Monique Frize, Claire Deschênes et Gail Mattson sont les membres fondateurs d'INWES.
Monique Frize a été présidente de 2002 à 2008.
Claire Deschênes a été secrétaire générale de 2002 à 2008.
Jung Sun Kim est l'actuel président depuis 2020.

https://www.inwes.org/

Nelson Violence Against Women in Relationship Coordination Committee

  • Corporate body
The Nelson Violence Against Women in Relationship Coordination Committee (VAWIR) is a committee of service providers and representatives from the sectors involved in preventing and responding to violence against women. The Advocacy Centre was a member of the committee. Their objectives were to improve collaboration, coordination and education around ending around ending violence against women in Nelson.
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Le Nelson Violence Against Women in Relationship Coordination Committee (VAWIR) est un comité de prestataires de services et de représentants des secteurs impliqués dans la prévention et la réponse à la violence contre les femmes. L'Advocacy Centre était membre de ce comité. Ses objectifs étaient d'améliorer la collaboration, la coordination et l'éducation autour de l'élimination de la violence à l'égard des femmes à Nelson.

Vance, Joanie

  • Person
  • 1953-
In the early 1970s, the issue of violence against women gained public attention, resulting in the establishment of numerous women’s shelters and Rape Crisis Centres across Canada. In May of 1975, the 22-year-old Joanie Vance began working at the Montreal Rape Crisis Centre. Vance coordinated the center with another woman until September 1976, at which point she was hired as the first-ever National Assistor for Canadian Rape Crisis Centres. This position was funded by Health and Welfare Canada through a demonstration project grant awarded to the Ottawa-Hull RCC. The purpose of the National Assistor was to combat the isolation of Canadian RCCs, and to coordinate efforts for funding, public education projects, and legal reform. A network of RCCs was established in order to share critical experience and information between RCCs. During her time as the National Assistor, Vance spearheaded invaluable projects including “How to Start a Rape Crisis Centre,” “The Rape Crisis Centre Training Manual for Volunteers,” “A Funding Manual for Rape Crisis Centres,” and “How to Write a Grant Application.” Vance also published and distributed a newsletter to all Canadian RCCs, keeping them informed of each other’s activities. She also organized and ran National RCC conferences, acted as a mediator between regional RCCs, and conducted research federal law enforcement procedures, hospital procedures, legal advocacy, and counselling techniques.

Au début des années 1970, la question de la violence à l'égard des femmes a attiré l'attention du public, ce qui a entraîné la création de nombreux refuges pour femmes et de centres d'aide aux victimes de viols dans tout le Canada. En mai 1975, Joanie Vance, âgée de 22 ans, commence à travailler au Centre d'aide aux victimes de viol de Montréal. Elle coordonne le centre avec une autre femme jusqu'en septembre 1976, date à laquelle elle est engagée comme première assistante nationale pour les centres d'aide aux victimes de viols du Canada. Ce poste est financé par Santé et Bien-être social Canada par le biais d'une subvention accordée au CCR d'Ottawa-Hull dans le cadre d'un projet de démonstration. L'objectif de l'assistante nationale était de lutter contre l'isolement des CCR canadiens et de coordonner les efforts en matière de financement, de projets d'éducation du public et de réforme juridique. Un réseau de RCC a été mis en place afin de partager les expériences et les informations critiques entre les RCC. En tant qu'assistante nationale, Vance a mené des projets inestimables, notamment "Comment créer un centre d'aide aux victimes de viol", "Le manuel de formation des bénévoles du centre d'aide aux victimes de viol", "Un manuel de financement pour les centres d'aide aux victimes de viol" et "Comment rédiger une demande de subvention". Mme Vance a également publié et distribué un bulletin d'information à tous les CCR canadiens, afin de les tenir informés des activités de chacun. Elle a également organisé et dirigé les conférences nationales des CCR, joué le rôle de médiatrice entre les CCR régionaux et mené des recherches sur les procédures fédérales d'application de la loi, les procédures hospitalières, la défense des intérêts juridiques et les techniques de conseil.

Miller Chenier, Nancy

  • Person
  • [196-?]-
Nancy Miller Chenier, DPhil., is a scholar and researcher whose work and studies combine social history with social policy. After completing her Doctor of Philosophy at Oxford University, Miller Chenier worked as a public policy professional. She has written on issues and policies relating to gender equality, including through her contract work with the Canadian Advisory Council on the Status of Women. She is currently co-chair of Ottawa’s Lowertown Community Association Heritage Committee.
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Nancy Miller Chenier, DPhil, est une universitaire et une chercheuse dont les travaux et les études combinent l'histoire sociale et la politique sociale. Après avoir obtenu son doctorat en philosophie à l'université d'Oxford, Mme Miller Chenier a travaillé comme professionnelle de la politique publique. Elle a écrit sur les questions et les politiques relatives à l'égalité des sexes, notamment dans le cadre de son travail contractuel avec le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme. Elle est actuellement coprésidente du comité du patrimoine de l'association communautaire de la Basse-Ville d'Ottawa.

Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques

  • Corporate body
  • 2003-

L’Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM) a été officiellement lancée le 31 octobre 2003 à Trois-Rivières lors du Colloque Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. Elle est créée pour donner suite à une résolution des participantes de la Table-Ronde du Québec lors de l’International Conference of Women Engineers and Scientists (ICWES 12 – Ottawa, juillet 2002).

Le comité organisateur est composé de Louise Lafortune du Mouvement international pour les femmes et l’enseignement des mathématiques (MOIFEM, 1986-2003), de Claire Deschênes de la Chaire CRSNG/Alcan (1997-2006), et de Marie Bernard de la Chaire Marianne-Mareschal (1998-2016). Claire Deschênes devient la première présidente de l'AFFESTIM jusqu'en 2010 et secrétaire-trésorière jusqu'en 2018. Liette Vasseur succède à Claire Deschênes à la présidente de 2011 à 2013, suivie d’Anne Roy (2013-2014), de Marie Laroche (2015-2018). Claire Deschênes sera de nouveau présidente de l’association à partir de 2018 jusqu’à aujourd’hui.

La mission de l'association est de "regrouper des personnes physique ou morales, dans la francophonie, intéressées à promouvoir la participation, la rétention et l'avancement des femmes dans les champs liés aux STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques)". Ses objectifs sont de créer un réseau de la francophonie à propos des femmes en STIM, promouvoir l'accès et la rétention des femmes en STIM par des projets mobilisateurs et innovateurs, favoriser un réseau de personnes acceptant de devenir des modèles ou des mentors en STIM, réaliser des analyses et des recherches interdisciplinaires dans le domaine des femmes en STIM, promouvoir des pratiques et des stratégies innovatrices en milieu de travail et dans le domaine de l'éducation à propos des femmes en STIM, produire et diffuser des avis scientifiques sur les femmes en STIM. L’AFFESTIM revêt un caractère national puisqu’elle regroupe des membres des provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec. (Source: AFFESTIM. Au sujet de l'AFFESTIM - Mission et buts. En ligne: http://www.affestim.org/au-sujet-de-laffestim/mission-et-buts/).

L’association est membre de l’International Network of Women Engineers and Scientists (INWES).

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The Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM) was officially launched on October 31, 2003 in Trois-Rivières during the Colloque Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. It was created in response to a resolution of the participants of the Quebec Round Table at the International Conference of Women Engineers and Scientists (ICWES 12 - Ottawa, July 2002).

The organizing committee is composed of Louise Lafortune of the Mouvement international pour les femmes et l'enseignement des mathématiques (MOIFEM, 1986-2003), Claire Deschênes of the NSERC/Alcan Chair (1997-2006), and Marie Bernard of the Marianne-Mareschal Chair (1998-2016). Claire Deschênes became the first president of AFFESTIM until 2010 and secretary-treasurer until 2018. Liette Vasseur succeeds Claire Deschênes as president from 2011 to 2013, followed by Anne Roy (2013-2014), Marie Laroche (2015-2018). Claire Deschênes will again be president of the association from 2018 until today.

The mission of the association is "to bring together individuals and organizations in the French-speaking world interested in promoting the participation, retention and advancement of women in STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) related fields". Its objectives are to create a network of the Francophonie about women in STEM, to promote access and retention of women in STEM through mobilizing and innovative projects, to foster a network of people willing to become role models or mentors in STEM, to carry out interdisciplinary analysis and research in the field of women in STEM, to promote innovative practices and strategies in the workplace and in education about women in STEM, to produce and disseminate scientific opinions about women in STEM. AFFESTIM is national in scope with members in the provinces of New Brunswick, Nova Scotia, Ontario and Quebec (Source: AFFESTIM. About AFFESTIM - Mission and goals. Online: http://www.affestim.org/au-sujet-de-laffestim/mission-et-buts/).

The association is a member of the International Network of Women Engineers and Scientists (INWES).

Toronto Wages for Housework Committee

  • Corporate body
  • 1973-1986

"The Toronto Wages for Housework Committee (WFH) was a women’s group based in Toronto which began its operations around 1973. This committee was a branch of an international organization of the same name. It demanded that the federal and provincial governments pay wages for housework. It believed that housework kept women in the home, without financial independence from men. It also fought against the lower wages women received in paid employment, which also kept women dependent on a man’s income. The group attempted to rectify the inequality by launching campaigns in which isolated women could come together and struggle for their causes.

The Toronto Wages for Housework Committee gathered a large number of articles, pamphlets and newsletters from various organizations including the Wages for Housework Committee from other countries, organizations across Canada and several organizations from the Toronto area. The Wages for Housework Committee of Toronto often attended conferences on women's issues and kept themselves aware of the activities of other organizations. They were also active in organizing campaigns and producing articles related to wage issues. Although the date of their demise is not known, it appears from the documents that they ceased operation sometime in 1986.

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Le Toronto Wages for Housework Committee (WFH) est un groupe de femmes basé à Toronto qui a commencé ses activités vers 1973. Ce comité est une branche d'une organisation internationale du même nom. Il exige que les gouvernements fédéral et provinciaux versent des salaires pour les travaux ménagers. Il estime que les travaux ménagers maintiennent les femmes à la maison, sans indépendance financière par rapport aux hommes. Il lutte également contre les salaires inférieurs que les femmes reçoivent dans le cadre d'un emploi rémunéré, ce qui les maintient également dans une situation de dépendance par rapport au revenu d'un homme. Le groupe tente de remédier à l'inégalité en lançant des campagnes au cours desquelles les femmes isolées peuvent se réunir et lutter pour leurs causes.

Le Toronto Wages for Housework Committee a rassemblé un grand nombre d'articles, de brochures et de bulletins d'information provenant de diverses organisations, dont le Wages for Housework Committee d'autres pays, des organisations de tout le Canada et plusieurs organisations de la région de Toronto. Le Wages for Housework Committee de Toronto assiste souvent à des conférences sur les questions relatives aux femmes et se tient au courant des activités d'autres organisations. Il a également participé à l'organisation de campagnes et à la rédaction d'articles sur les questions salariales. Bien que la date de leur disparition ne soit pas connue, il semble, d'après les documents, que leurs activités aient cessé au cours de l'année 1986."

National Action Committee on the Status of Women (NAC)

  • Corporate body
  • 1971-[2010]

The National Action Committee on the Status of Women (NAC) was an umbrella organization for women’s groups and groups that supported women’s issues in Canada.
In 1970, commissioned by the federal government and chaired by Florence Bird, the Royal Commission on the Status of Women (RCSW) released a report which recognized women’s subordinate place in Canadian Society. The report contained 167 recommendations to strengthen women’s position in Canada. In 1971, the National Ad Hoc Committee on the Status of Women was formed by a group of women determined to see these recommendations implemented in the Canadian Society. Further, they proposed that this large organization would form committees to address key matters of concern, lobby the government for legislative changes and raise public awareness about women’s issues. During the Strategy for Change conference led by Laura Sabia in Toronto in 1972, it was decided that « Ad Hoc » should be dropped from the name, thus the organization became known as the National Action Committee on the Status of Women. Initially, the first thirty groups that made up NAC were mostly based in Toronto, but over time, the number of member groups increased dramatically and represented more of Canada. In fact, in 1977 NAC had approximately 120 member groups registered, 576 groups in 1988, and around 600 in 1996. Membership was diverse in class and politics: “They included many older national women’s organizations, business and professional women, unions, YWCAs, service organizations such as women’s shelters and rape crisis centres, immigrant women’s caucuses in various mixed groups and political parties.” (Rise Up!). The organization became officially bilingual in 1976.

NAC’s structure remained consistent and was volunteer based. NAC was led by an elected president and supported by a number of elected vice presidents, regional representatives and member groups. Approximately every two years there was an election for a new presidential candidate. Over the years, each NAC president brought her own talents, perspective and leadership direction to the organization. Typically, each president served a two-year term, beginning with Lauria Sabia. Subsequent presidents were Grace Hartman, Lorna Marsden, Kay Macpherson, Lynn McDonald, Jean Wood, Doris Anderson, Chavia Hosek, Louise Delude, Lynn Kaye, Judy Rebick, Sunera Thobani, and Joan Grant-Cummings.
Along with the president, the vice-presidents and regional representatives from the NAC Executive made decisions about hiring and office practices and acted as liaisons to member groups. The Executive met throughout the year to provide continuity and direction. NAC was organized in several committees which focused on particular issues including employment, pensions and income security; social services (including child care); violence against women; health and reproductive rights; pornography; visible minority and immigrant women; native women, etc.

Each year an annual general meeting was held in order to communicate with member groups, assess strategies, plan for actions and campaigns and form committees to effectively organize their voices. Each member group had the opportunity to send a representative to the meeting who could vote on proposed amendments to the Constitution or any motion that was brought forward. Committees responded to issues in their jurisdiction as they arose. Members had the opportunity to join committees, which met during the year, planning and organizing campaigns and report to the AGM.

In order to reach the many member groups, NAC published short newsletters that highlighted current issues and pertinent events. The publication was first called Status of Women News (1973-1985), commonly referred to as Status, and evolved into Memo. The publication became Feminist Action Feministe (1985), and finally Action Now (1990).

The first NAC office was located in Toronto, but as NAC’s membership grew larger and it received more funding from the government, it was decided to open an Ottawa office. Unfortunately, it became expensive to have two offices and therefore in 1995, it was decided that the Ottawa bureau would have to close down. The NAC Toronto office changed location, size and personnel, reflecting financial and organizational pressures.

Funding for NAC was inconsistent, depending on [changing?] federal government policy. The government funding allowed NAC to develop an infrastructure that permitted active but costly participation from the regions (women from every province and territory flew in on a monthly basis for meetings and working committees). There was, however, always a debate in NAC about whether to accept money from the government. On the one hand, it was argued that women pay taxes and have a right to have tax money redistributed to promote their aims and rights. On the other hand, it was argued that NAC needed to be fully independent so that the government could not pull the plug on their movement. NAC did, however, rely heavily on federal funding, which was problematic during its last years of existence. NAC’s core funding from the government was cut in half in 1988, which made membership fees and fundraising campaigns essential to NAC’s survival. By the 2000s, NAC was slowly becoming a less relevant feminist political advocate and has since completely disappeared from Canadian politics (Collier, Cheryl, p.17).

NAC, in its heyday, was instrumental in bringing women’s issues to the forefront of public discussion. NAC identified four issues as priorities when it began in 1972: the right to abortion, childcare, getting coverage for homemakers in the Canada Pension Plan and equal pay. By 1975, International Women’s Year broadened to equal pay for work of equal value, universal childcare, birth control accessibility, the right to abortion services, Family Law Reform, pension rights for homemakers and native women’s rights. During the 1984 Election, NAC’s efforts secured an unprecedented nationally televised debate on women’s issues. Also in the early 1980's, in reaction to the cutbacks from the Conservative’s federal budget, the Back On Track Campaign encouraged women to voice their disapproval with these detrimental moves to cut funding to essential groups. As well, NAC was vocal in lobbying for legislative and social change including Section 32 (b) of the Indian Act, changes to the Constitution in 1982, and equal pay for work of equal value. Other significant committees were formed and worked on issues like Survival of the Planet, Lesbian Rights, Justice, Immigrant and Visible Minority Women. When under the Immigration Act, domestics, many from Jamaica, were being deported after losing their jobs, NAC fought successfully to stop the deportations. NAC’s members’ efforts were successful also to get, improve and maintain unemployment insurance for women, and maternity and parental benefits as well as to lead the way in developing a coalition to fight free trade. NAC also supported several breakthrough legal cases, including that of Bonnie Robichaud on her complaint of sexual harassment. Bonnie Robichaud’s victory in finding the employer liable for harassment opened the door for many women to complain. NAC also supported Mary Pitawanakwat on her complaint about discrimination on the basis of race in the Secretary of State. It played a significant role in supporting her victory to be reinstated in her position. The beginning of the 90’s was marked by the case of Chantal Daigle and the Ecole Polytechnique Massacre.

Although NAC was not immune to controversy, or internal struggles, it managed to successfully represent hundreds of women’s groups in Canada. NAC became an important voice for women’s groups in Canada in the 70s into the 90s, and played an important role in raising awareness and effecting positive changes for women in Canada. NAC ceased existance in the late 2000s.

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Le Comité national d'action sur le statut de la femme (CNA) est une organisation qui chapeaute les groupes de femmes et les groupes qui soutiennent les questions relatives aux femmes au Canada.
En 1970, à la demande du gouvernement fédéral et sous la présidence de Florence Bird, la Commission royale d'enquête sur le statut de la femme (RCSW) publie un rapport qui reconnaît la place subalterne des femmes dans la société canadienne. Le rapport contient 167 recommandations visant à renforcer la position des femmes au Canada. En 1971, le Comité national ad hoc sur le statut de la femme a été créé par un groupe de femmes déterminées à voir ces recommandations mises en œuvre dans la société canadienne. En outre, elles ont proposé que cette grande organisation forme des comités chargés de traiter les principaux sujets de préoccupation, de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des changements législatifs et de sensibiliser le public aux questions relatives aux femmes. Lors de la conférence ""Strategy for Change"" dirigée par Laura Sabia à Toronto en 1972, il a été décidé que le terme ""Ad Hoc"" devait être supprimé du nom de l'organisation, qui est donc devenue le Comité national d'action sur le statut de la femme. Au départ, les trente premiers groupes qui composaient le CNA étaient principalement basés à Toronto, mais au fil du temps, le nombre de groupes membres a augmenté de façon spectaculaire et représentait une plus grande partie du Canada. En fait, en 1977, le CNA comptait environ 120 groupes membres enregistrés, 576 groupes en 1988 et environ 600 en 1996. Les membres étaient diversifiés en termes de classe et de politique : ""Ils comprenaient de nombreuses organisations nationales de femmes plus anciennes, des femmes d'affaires et des professionnelles, des syndicats, des YWCA, des organisations de services telles que des refuges pour femmes et des centres d'aide aux victimes de viol, des caucus de femmes immigrantes dans divers groupes mixtes et des partis politiques. (Rise Up !). L'organisation devient officiellement bilingue en 1976.

La structure du CNA est restée cohérente et repose sur le bénévolat. Le CNA est dirigé par un président élu et soutenu par un certain nombre de vice-présidents élus, de représentants régionaux et de groupes membres. Tous les deux ans environ, une élection était organisée pour désigner un nouveau candidat à la présidence. Au fil des ans, chaque président du CNA a apporté à l'organisation ses propres talents, son propre point de vue et sa propre direction. En règle générale, le mandat de chaque présidente était de deux ans, à commencer par Lauria Sabia. Les présidentes suivantes ont été Grace Hartman, Lorna Marsden, Kay Macpherson, Lynn McDonald, Jean Wood, Doris Anderson, Chavia Hosek, Louise Delude, Lynn Kaye, Judy Rebick, Sunera Thobani et Joan Grant-Cummings.
Aux côtés du président, les vice-présidents et les représentants régionaux de l'exécutif du CNA prennent des décisions concernant le recrutement et les pratiques administratives et assurent la liaison avec les groupes membres. L'exécutif se réunit tout au long de l'année pour assurer la continuité et l'orientation. Le CNA était organisé en plusieurs comités qui se concentraient sur des questions particulières, notamment l'emploi, les pensions et la sécurité du revenu, les services sociaux (y compris les services de garde d'enfants), la violence à l'égard des femmes, la santé et les droits génésiques, la pornographie, les femmes appartenant à une minorité visible et les femmes immigrées, les femmes autochtones, etc.

Chaque année, une assemblée générale annuelle est organisée afin de communiquer avec les groupes membres, d'évaluer les stratégies, de planifier les actions et les campagnes et de former des comités pour organiser efficacement leurs voix. Chaque groupe membre a la possibilité d'envoyer un représentant à l'assemblée, qui peut voter sur les amendements proposés à la Constitution ou sur toute motion présentée. Les commissions répondaient aux questions relevant de leur compétence au fur et à mesure qu'elles se présentaient. Les membres avaient la possibilité de rejoindre des commissions qui se réunissaient au cours de l'année, planifiaient et organisaient des campagnes et présentaient un rapport à l'AGA.

Afin d'atteindre les nombreux groupes de membres, le CNA publiait de courtes lettres d'information qui mettaient en lumière les questions d'actualité et les événements pertinents. La publication s'est d'abord appelée Status of Women News (1973-1985), communément appelée Status, et a évolué pour devenir Memo. La publication est devenue Feminist Action Feministe (1985), et enfin Action Now (1990).

Le premier bureau du CNA est situé à Toronto, mais au fur et à mesure que le nombre de membres du CNA augmente et qu'il reçoit davantage de fonds du gouvernement, il est décidé d'ouvrir un bureau à Ottawa. Malheureusement, il devient coûteux d'avoir deux bureaux et, en 1995, il est décidé de fermer le bureau d'Ottawa. Le bureau du CNA à Toronto changea d'emplacement, de taille et de personnel, reflétant ainsi les pressions financières et organisationnelles.

Le financement du CNA n'était pas constant, dépendant de la politique du gouvernement fédéral. Le financement gouvernemental a permis au CNA de développer une infrastructure qui a permis une participation active mais coûteuse des régions (des femmes de toutes les provinces et de tous les territoires se rendaient chaque mois aux réunions et aux comités de travail). Cependant, la question de savoir s'il fallait accepter l'argent du gouvernement a toujours fait l'objet d'un débat au sein du CNA. D'une part, on faisait valoir que les femmes payaient des impôts et avaient le droit de voir l'argent des impôts redistribué pour promouvoir leurs objectifs et leurs droits. D'autre part, on a fait valoir que la NAC devait être totalement indépendante afin que le gouvernement ne puisse pas mettre fin à son mouvement. La NAC dépendait cependant fortement du financement fédéral, ce qui s'est avéré problématique au cours de ses dernières années d'existence. Le financement de base du CNA par le gouvernement a été réduit de moitié en 1988, ce qui a rendu les cotisations des membres et les campagnes de collecte de fonds essentielles à la survie du CNA. Dans les années 2000, le CNA est lentement devenu un défenseur politique féministe moins pertinent et a depuis complètement disparu de la politique canadienne (Collier, Cheryl, p.17).

Le CNA, à son apogée, a contribué à mettre les questions relatives aux femmes au premier plan du débat public. Lors de sa création en 1972, le CNA a identifié quatre questions prioritaires : le droit à l'avortement, la garde d'enfants, la couverture des femmes au foyer par le Régime de pensions du Canada et l'égalité des salaires. En 1975, l'Année internationale de la femme s'étend à l'égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, à l'universalité des services de garde d'enfants, à l'accessibilité du contrôle des naissances, au droit à l'avortement, à la réforme du droit de la famille, aux droits à pension pour les femmes au foyer et aux droits des femmes autochtones. Lors des élections de 1984, les efforts de la NAC ont permis d'obtenir un débat télévisé national sans précédent sur les questions relatives aux femmes. Toujours au début des années 1980, en réaction aux coupes dans le budget fédéral des conservateurs, la campagne Back On Track a encouragé les femmes à exprimer leur désapprobation face à ces mesures préjudiciables visant à réduire le financement de groupes essentiels. En outre, le CNA a exercé des pressions pour obtenir des changements législatifs et sociaux, notamment l'article 32 (b) de la Loi sur les Indiens, les changements apportés à la Constitution en 1982 et l'égalité de rémunération pour un travail de valeur égale. D'autres comités importants ont été formés et ont travaillé sur des questions telles que la survie de la planète, les droits des lesbiennes, la justice, les femmes immigrées et les femmes appartenant à des minorités visibles. Lorsque, en vertu de la loi sur l'immigration, les domestiques, dont beaucoup venaient de Jamaïque, ont été expulsés après avoir perdu leur emploi, le CNA s'est battu avec succès pour empêcher ces expulsions. Les efforts des membres du CNA ont également été couronnés de succès pour obtenir, améliorer et maintenir l'assurance chômage pour les femmes, ainsi que les prestations de maternité et parentales, et pour ouvrir la voie à la mise en place d'une coalition de lutte contre le libre-échange. Le CNA a également apporté son soutien à plusieurs affaires juridiques importantes, notamment celle de Bonnie Robichaud, qui avait déposé une plainte pour harcèlement sexuel. La victoire de Bonnie Robichaud, qui a déclaré l'employeur responsable du harcèlement, a ouvert la voie à de nombreuses femmes. Le CNA a également soutenu Mary Pitawanakwat dans sa plainte pour discrimination raciale au sein du Secrétariat d'État. Il a joué un rôle important dans la victoire de Mary Pitawanakwat, qui a été réintégrée dans ses fonctions. Le début des années 90 a été marqué par l'affaire Chantal Daigle et le massacre de l'École polytechnique.

Bien que le CNA ne soit pas à l'abri des controverses ou des luttes internes, il réussit à représenter avec succès des centaines de groupes de femmes au Canada. Le CNA est devenu une voix importante pour les groupes de femmes au Canada dans les années 70 et 90, et a joué un rôle important dans la sensibilisation et la mise en œuvre de changements positifs pour les femmes au Canada. Le CNA a cessé d'exister à la fin des années 2000.

Association des femmes collaboratrices

  • Corporate body
Dès la fin des années 1960, l’Association Féministe d’Éducation et d’Action Sociale (AFEAS) est sensible aux questions qui touchent au rôle de la femme au foyer et à son apport à la société. Elle présente en 1969 auprès de la Commission Bird un mémoire soulevant l’importance de prendre en considération ces questions. En 1976, elle mène une étude sur les femmes collaboratrices pour cerner leurs problématiques. Ces femmes sont engagées dans l’entreprise de leur conjoint, fermier, marchand ou professionnel et contribuent, dans l’ombre, au succès d’une entreprise familiale. L’AFEAS souligne la nécessité de les protéger dans une société ou la majorité de la population est encore mariée sous le régime de la communauté de biens, laissant les femmes sans protection en cas de séparation. L’AFEAS soutient la lutte notamment pour l’obtention d’un statut légal pour la « travailleuse au foyer », afin que les femmes collaboratrices se voient garanties d’une meilleure reconnaissance sociale, financière et légale, au même titre que les autres travailleuses. Au début des années 1980 nait l’Association des Femmes Collaboratrices (ADFC) pour prendre la relève sur ces questions, sous l’égide de l’AFEAS. L’ADFC deviendra plus tard l’Association des collaboratrices et partenaires en affaires (ACPA).
Ainsi, l’ADFC s’intéresse à la fiscalité, à la protection sociale, à l’équité économique. La seconde présidente est Solange Fernet-Gervais. Le mandat de l’organisation était de représenter les collaboratrices et partenaires auprès des différents paliers de gouvernement et tenter d’améliorer sur le plan juridique et économique le statut des femmes collaboratrices et partenaires. L’association visait également l’organisation d’activités (colloques, souper-conférences, etc.) pour soutenir, informer et rompre l’isolement des couples et leur permettre d’échanger entre eux, de favoriser la croissance de l’entreprise, de s’assurer d’une relève et d’un transfert équitable du patrimoine.
Les membres de l’association sont surtout des collaboratrices et des partenaires en affaires. Elles œuvrent pour la plupart dans des petites ou moyennes entreprises ou elles participent avec leur conjoint à la gestion de l’entreprise.

Table féministe francophone de concertation provinciale de l'Ontario

  • Corporate body
  • 1992-

La Table féministe francophone de concertation provinciale de l’Ontario (TFFCPO) a vu le jour le 8 février 1992 à Sudbury (Ontario) lors du Colloque sur l’intervention féministe en Ontario. Divers regroupements de femmes, assistant à une réunion informelle, ont exprimé le désir créer une table féministe regroupant divers organismes. Le 28 avril 1992, une conférence téléphonique a lieu entre les groupes féministes intéressés à se joindre à la TFFCPO. Du 19 mai au 6 décembre 1992, la TFFCPO ont eu plusieurs réunions de création à Sudbury, Ottawa et Toronto (Ontario, Canada). Parallèlement aux rencontres, la TFFCPO a commencé le processus de demandes de subvention à trois organismes fédéraux et provinciaux dont le Secrétariat d’État du Canada, la Direction générale de la condition féminine et l’Office des affaires francophones.

Dès 1996, la TTFCPO a mis sur pied six comités chargés chacun d’un dossier particulier : les Comités Interne, Juridico-politique, de Finances, de Démarchage politique et d’Autonomie financière et développement économique. Un dernier, le Comité de Réseautage électronique, s’est ajouté aux autres comités. Les comités se sont chargés de projets divers : rédaction du mandat de la TFFCPO et de mémoires sur l’impact du parrainage sur les femmes immigrantes et la perception des pensions alimentaires, la création d’un Village électronique francophone, une étude sur la santé et les services sociaux en Ontario et la Marche mondiale de la femme de l’an 2000. La TFFCPO a également œuvré dans de grands dossiers touchant les femmes francophones dont la fermeture de l’Hôpital Montfort et le programme de travail obligatoire (Workfare).

Selon son mandat, la TFFCPO est « une tribune provinciale, féministe et politique de concertation et d’action ». Elle a pour mandat « d’atteindre l’équité dans toutes les activités de la société ». La TFFCPO a un grand volet d'éducation populaire. Elle regroupent alors plus d'une vingtaine d'organismes de femmes oeuvrant en Ontario et quelques membres individuels. Parmi ces organismes sont l'Action ontarienne contre la violence faites aux femmes (AOCVF), le Centre des femmes francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (CFFNOO), le Collectif lesbienne de l’Ontario, la Coopérative Convergence, le Réseau des chercheures féministes de l’Ontario français (RCFOF). Les membres se sont réunies deux fois par année jusqu'en 2018.

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The Table féministe francophone de concertation provinciale de l'Ontario (TFFCPO) was created on February 8, 1992 in Sudbury, Ontario, during the Colloque sur l'intervention féministe en Ontario. Various women's groups, attending an informal meeting, expressed the desire to create a feminist table bringing together various organizations. On April 28, 1992, a conference call was held between feminist groups interested in joining the TFFCPO. From May 19 to December 6, 1992, the TFFCPO held several founding meetings in Sudbury, Ottawa and Toronto, Ontario, Canada. In conjunction with the meetings, TFFCPO began the process of applying for grants from three federal and provincial agencies including the Secretary of State of Canada, the Status of Women Branch and the Office of Francophone Affairs.

In 1996, the TTFCPO established six committees, each responsible for a specific file: the Internal, Legal-Political, Finance, Political Canvassing and Financial Autonomy and Economic Development Committees. A final committee, the Electronic Networking Committee, was added to the other committees. The committees took on a variety of projects, including the drafting of the TFFCPO's mandate and briefs on the impact of sponsorship on immigrant women and the collection of support payments, the creation of a Francophone e-village, a study on health and social services in Ontario, and the World March of Women 2000. The TFFCPO has also worked on major issues affecting francophone women, including the closure of the Montfort Hospital and the Workfare program.

According to its mandate, the TFFCPO is "a provincial, feminist and political forum for consultation and action". Its mandate is "to achieve equity in all activities of society" ("Mandate and Mission"). The TFFCPO brings together several women's organizations including Action ontarienne contre la violence faites aux femmes (AOCVF), Centre des femmes francophones du Nord-Ouest de l'Ontario (CFFNOO), Collective lesbienne de l'Ontario, Coopérative Convergence, le Réseau des chercheures féministes de l'Ontario français (RCFOF).

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