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Forsey, Helen

  • Canada
  • Person
  • 1945-

Helen Forsey was born in Ottawa, Ontario. In 1966 she obtained her Bachelor of Science in Agriculture, at McGill University. She married, in 1969, and later had two children.

Helen Forsey began her career in international development, implementing and organizing educational, agricultural, and health projects with organizations such as Cuso International, The Canadian International Development Agency (CIDA), and Oxfam Canada. She worked at local levels, in Canada, as well as implementing and organizing projects in South America, Jamaica, and Ghana.

Helen Forsey credits both her personal experiences and her involvement with the Aylmer Women’s Coalition, in 1975, with igniting her early feminist activism. For the next several decades, she would facilitate women’s rights through her writing and research work as well as through program planning and administration.

Through both her professional contributions and volunteer work, Helen Forsey furthered causes such as opposition to violence against women, social justice, ecofeminism, disarmament, opposition to homophobia, and anti-sexism. Her many initiatives included co-founding Women’s Action for and co-founding the Women and Food Production international conference, in 1984. In 1979, she led a successful campaign to have sexist and violent advertising removed from the Ottawa bus system.

She contributed to numerous feminist organizations such as Interval House, the Ottawa Women’s Centre, the Project Committee of MATCH International, and Women for the Survival of Agriculture. Her columns, articles, and letters to the editor were published both locally and nationally, in magazines and newspapers such as “Canadian Forum,” “Herstory,” “This Magazine,” “Upstream” “Herizons,” and the “Kingston Whig Standard,” providing meaningful feminist analysis of contemporary issues.

She led and participated in ecofeminist talks and workshops in grassroot and academic settings as well as working as research associate for Simone de Beauvoir Institute, Concordia, from 1993-1994. Helen Forsey has researched and written about environmental, political, feminist, and Indigenous issues, including writing works such as “Unsettling Mixture An Activist’s Writings,” (2019) and “A People’s Senate for Canada: Not a Pipe Dream!” (2015).

She resides both in the Avalon Peninsula, Newfoundland, and in Algonquin Territory, Ontario.
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Helen Forsey est née à Ottawa, en Ontario. En 1966, elle obtient une licence en agriculture à l'université McGill. Elle s'est mariée en 1969 et a eu deux enfants.

Helen Forsey a commencé sa carrière dans le développement international, en mettant en œuvre et en organisant des projets éducatifs, agricoles et sanitaires avec des organisations telles que Cuso International, l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et Oxfam Canada. Elle a travaillé au niveau local, au Canada, et a mis en œuvre et organisé des projets en Amérique du Sud, en Jamaïque et au Ghana.

Helen Forsey attribue à ses expériences personnelles et à sa participation à la Coalition des femmes d'Aylmer, en 1975, l'origine de son militantisme féministe. Au cours des décennies suivantes, elle a contribué à la défense des droits des femmes par ses écrits et ses travaux de recherche, ainsi que par la planification et l'administration de programmes.

Par ses contributions professionnelles et son travail bénévole, Helen Forsey a fait avancer des causes telles que l'opposition à la violence contre les femmes, la justice sociale, l'écoféminisme, le désarmement, l'opposition à l'homophobie et l'antisexisme. Parmi ses nombreuses initiatives, on peut citer la cofondation de Women's Action for et la cofondation de la conférence internationale Women and Food Production, en 1984. En 1979, elle a mené avec succès une campagne visant à faire retirer les publicités sexistes et violentes du réseau de bus d'Ottawa.

Elle a contribué à de nombreuses organisations féministes telles que Interval House, le Centre des femmes d'Ottawa, le comité de projet de MATCH International et Women for the Survival of Agriculture. Ses chroniques, articles et lettres à la rédaction ont été publiés tant au niveau local que national, dans des magazines et journaux tels que "Canadian Forum", "Herstory", "This Magazine", "Upstream", "Herizons" et le "Kingston Whig Standard", fournissant une analyse féministe significative des questions contemporaines.

Elle a dirigé et participé à des conférences et des ateliers écoféministes dans des contextes locaux et universitaires et a travaillé comme associée de recherche pour l'Institut Simone de Beauvoir, à Concordia, de 1993 à 1994. Helen Forsey a mené des recherches et écrit sur des questions environnementales, politiques, féministes et autochtones, notamment dans des ouvrages tels que "Unsettling Mixture An Activist's Writings" (2019) et "A People's Senate for Canada : Not a Pipe Dream !" (2015).

Elle réside à la fois dans la presqu'île d'Avalon, à Terre-Neuve, et dans le territoire algonquin, en Ontario.

Bengtsson, Lisa

  • Canada
  • Person
  • 1951-

Lisa Bengtsson was born in 1951. She grew up in Naikina, Ontario–a single industry rail town. From 1974-2007, Lisa Bengtsson worked for the Secretary of State, Women’s Program, for the Northwestern Ontario district—the region in Ontario bordered by Manitoba, White River, and James Bay.

Lisa Bengtsson delivered human rights-based programs, including the Aboriginal Women’s Program, the Friendship Centre Program, the Voluntary Action Program, and the Disabled Persons Program. In the mid-1990s, she transferred from the Secretary of State to Employment and Immigration. Finally she moved to the Status of Women Canada. Her work focussed on project funding, skill development, organizational development, strategic planning, action research, and advocacy.

Lisa Bengtsson was also a program officer for organizations such as the Ontario Association of Interval and Transition Houses and the Ontario Native Women’s Association. She participated in issue-based partnerships with local Thunder Bay organizations, such as women’s training opportunities, (1992-94), family violence, (1978-85), and women in conflict with the law, (2003-2006).

Lisa Bengtsson undertook a major post audit of family violence funding (1989) and managed the Northwestern Ontario Secretary of State district office, (mid-1980s). She also managed the Women’s Program, Ontario Region, (mid-1990s.) She served on internal committees at the national level concerning the prevention of family violence, (1991-92,1997).

Lisa Bengtsson’s volunteer and professional work were grounded in the Secretary of State mandate, “to increase citizen’s participation in decisions affecting the quality of their lives.” In 2005, Lisa Bengtsson was awarded the Ontario Federal Council Leadership Through Collaboration Award, as a result of her partnership with the Equay Wuk Women’s Group of the Nishnawbe Aski Nation.
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Lisa Bengtsson est née en 1951. Elle a grandi à Naikina, en Ontario, une ville ferroviaire mono-industrielle. De 1974 à 2007, Lisa Bengtsson a travaillé pour le Secrétariat d'État, Programme des femmes, dans le district du Nord-Ouest de l'Ontario, région de l'Ontario bordée par le Manitoba, la rivière White et la baie James.

Lisa Bengtsson a mis en œuvre des programmes fondés sur les droits de la personne, notamment le Programme des femmes autochtones, le Programme des centres d'amitié, le Programme d'action volontaire et le Programme pour les personnes handicapées. Au milieu des années 1990, elle est passée du secrétariat d'État à l'emploi et à l'immigration. Enfin, elle est passée à Condition féminine Canada. Son travail s'est concentré sur le financement de projets, le développement des compétences, le développement organisationnel, la planification stratégique, la recherche-action et la défense des droits.

Lisa Bengtsson a également été chargée de programme pour des organisations telles que l'Ontario Association of Interval and Transition Houses et l'Ontario Native Women's Association. Elle a participé à des partenariats thématiques avec des organisations locales de Thunder Bay, tels que les possibilités de formation des femmes (1992-94), la violence familiale (1978-85) et les femmes en conflit avec la loi (2003-2006).
Lisa Bengtsson a entrepris une importante vérification a posteriori du financement de la lutte contre la violence familiale (1989) et a géré le bureau de district du secrétaire d'État du nord-ouest de l'Ontario (milieu des années 1980). Elle a également géré le Programme des femmes de la région de l'Ontario (milieu des années 1990). Elle a siégé à des comités internes au niveau national concernant la prévention de la violence familiale (1991-1992, 1997).

Le travail bénévole et professionnel de Lisa Bengtsson s'inscrit dans le cadre du mandat de la secrétaire d'État, à savoir ""accroître la participation des citoyens aux décisions qui affectent leur qualité de vie"". En 2005, Lisa Bengtsson a reçu le prix Leadership Through Collaboration du Conseil fédéral de l'Ontario, grâce à son partenariat avec le groupe de femmes Equay Wuk de la nation Nishnawbe Aski.

Bédard, Lois

  • Canada
  • Person
  • [December 31, 1923] - December 14, 2007

Lois (née Dowson) Bédard was born in 1923 in Weston, Ontario – to a working-class family of 7 children. Mother, Mary Brittania Dowson worked as a stenographer and father, Walter L. Dowson, was a printer. Lois Bédard was notable for her activism in the Canadian Trotskyist movement and for promoting feminist causes, both independently, and through union activism, increasingly from the 1960s to the early 2000s.

Lois Bédard earned her Bachelor’s degree from York Memorial Collegiate and her Master’s of Education from the University of Toronto. In the late 1940s, she married Jean-Marie Bédard: a prominent Québec union activist and committed socialist, who served as president of the Quebec Socialist Party (PSQ) from 1966-1968.

Lois Bédard was one of the few women involved in the Canadian Trotskyist movement. In 1946, her fellow sibling activist, Ross Dowson, had led the Canadian branch of the Trotskyist movement, called, “The Revolutionary Workers Party (RWP.)” In 1974, Lois Bédard was among the members that split from the Canadian Trotskyist group to become a member of the Socialist League, (or the “Forward Group,”) along with founding member, Ross Dowson.

Throughout her activist career, Lois Bédard promoted feminist causes, both independently, and within the labour movement. She was a founding member of Organized Working Women, in 1977, which promoted women’s rights in the workplace and advocated for their involvement in traditional labour organizations. They adopted, “A Woman’s Place is in Her Union,” as one of their slogans. She served on the first executive council of Organized Working Women, before becoming its president, early in 1986.

Lois Bédard lobbied for pay equity between men and women and for women’s rights to free universal childcare. In 1980 she presented a brief to the Ontario Legislative Committee Hearings into Bill 3 – an Act to Amend the Ontario Employment Standards Act. The brief was entitled “Equal Pay for Work of Equal Value.”
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Lois (née Dowson) Bédard est née en 1923 à Weston, en Ontario, dans une famille ouvrière de sept enfants. Sa mère, Mary Brittania Dowson, travaille comme sténographe et son père, Walter L. Dowson, est imprimeur. Lois Bédard s'est distinguée par son militantisme au sein du mouvement trotskiste canadien et par la promotion de causes féministes, à la fois de manière indépendante et par le biais du militantisme syndical, de plus en plus entre les années 1960 et le début des années 2000.

Lois Bédard a obtenu une licence au York Memorial Collegiate et une maîtrise en éducation à l'université de Toronto. À la fin des années 1940, elle a épousé Jean-Marie Bédard, éminent syndicaliste québécois et socialiste convaincu, qui a été président du Parti socialiste québécois (PSQ) de 1966 à 1968.

Lois Bédard fut l'une des rares femmes à participer au mouvement trotskiste canadien. En 1946, son frère activiste, Ross Dowson, avait dirigé la branche canadienne du mouvement trotskiste, appelée "The Revolutionary Workers Party (RWP)". En 1974, Lois Bédard fait partie des membres qui se séparent du groupe trotskiste canadien pour devenir membre de la Socialist League (ou "Forward Group"), aux côtés de Ross Dowson, membre fondateur.

Tout au long de sa carrière militante, Lois Bédard a défendu les causes féministes, à la fois de manière indépendante et au sein du mouvement syndical. En 1977, elle est l'une des membres fondatrices de l'organisation Organized Working Women, qui promeut les droits des femmes sur le lieu de travail et plaide en faveur de leur participation aux organisations syndicales traditionnelles. Le slogan "A Woman's Place is in Her Union" (La place d'une femme est dans son syndicat) est l'un des leurs. Elle a siégé au premier conseil exécutif d'Organized Working Women, avant d'en devenir la présidente, au début de l'année 1986.

Lois Bédard a fait pression en faveur de l'équité salariale entre les hommes et les femmes et du droit des femmes à des services de garde d'enfants gratuits et universels. En 1980, elle a présenté un mémoire aux audiences du Comité législatif de l'Ontario sur le projet de loi 3 - Loi modifiant la Loi sur les normes d'emploi de l'Ontario. Ce mémoire était intitulé "Un salaire égal pour un travail de valeur égale".

Wages Due Lesbians

  • Corporate body
  • 1973-1984
"Prior to Wages for Housework’s demise, in the mid-1970s a group of lesbians which had belonged to it created a new organization, Wages Due Lesbians (also known as Wages Due). Their policies were much the same, however, their emphasis was on the rights of lesbian mothers. Their constitutional difference was that: “Wages for Housework recognizes that doing cleaning, raising children, taking care of men, is not women’s biological destiny. Lesbianism recognizes that heterosexual love and marriage is not women’s biological destiny. Both are definitions of women’s roles by the state and for the advantage of the state.” (Lesbians Organize, Toronto, Ontario, 1977)
The Wages Due Lesbians organization campaigned to have housework recognized as work and demanded the right to have relationships with other women. They also made demands to the government for paid daycare, so that lesbian women could work and keep their children. As with Wages for Housework, they were highly involved in campaigns, rallies and publishing articles on women rights and in particular lesbian mothers’ rights. The organization seems to have disbanded by the early 1980s.
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Avant la disparition de Wages for Housework, au milieu des années 70, un groupe de lesbiennes qui en faisait partie a créé une nouvelle organisation, Wages Due Lesbians (également connue sous le nom de Wages Due). Leurs politiques étaient sensiblement les mêmes, mais elles mettaient l'accent sur les droits des mères lesbiennes. Leur différence constitutionnelle est la suivante : ""Wages for Housework reconnaît que faire le ménage, élever les enfants, s'occuper des hommes, n'est pas le destin biologique des femmes. Le lesbianisme reconnaît que l'amour et le mariage hétérosexuels ne sont pas le destin biologique des femmes. Dans les deux cas, il s'agit d'une définition du rôle des femmes par l'État et à l'avantage de l'État"". (Lesbians Organize, Toronto, Ontario, 1977)
L'organisation Wages Due Lesbians a fait campagne pour que les tâches ménagères soient reconnues comme un travail et a revendiqué le droit d'avoir des relations avec d'autres femmes. Elle a également demandé au gouvernement de mettre en place des garderies payantes, afin que les lesbiennes puissent travailler et garder leurs enfants. Comme Wages for Housework, elles étaient très impliquées dans les campagnes, les rassemblements et la publication d'articles sur les droits des femmes et en particulier sur les droits des mères lesbiennes. L'organisation semble avoir été dissoute au début des années 1980."

Lesbian Mothers' Defence Fund

  • Corporate body
  • 1978-1987
"In 1978, members from Wages Due Lesbians created a new organization called Lesbian Mothers’ Defence Fund (LMDF). Modelled on the Seattle organization Lesbian Mothers’ National Defense Fund, this new group was formed in Toronto in 1978 and was primarily concerned with helping lesbian mothers in child custody cases. As such, it collected a large amount of documents on trials held in Canada and the United States, which it distributed to lesbian mothers or/and their lawyers. It also provided some financial assistance and emotional support to lesbian mothers.
To reach as many women as possible it also began to publish a newsletter, Grapevine: the newsletter of the Lesbian Mothers' Defence Fund. Not only did it inform women but the money helped to support the running of the organization. The Lesbian Mothers’ Defence Fund also raised money by holding dances and accepting donations. However, the revenues were slim and they had to rely heavily on grants given by several companies. By 1987 the organization ceased operations.
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En 1978, des membres de Wages Due Lesbians ont créé une nouvelle organisation appelée Lesbian Mothers' Defence Fund (LMDF). Inspiré de l'organisation Lesbian Mothers' National Defense Fund de Seattle, ce nouveau groupe est créé à Toronto en 1978 et a pour objectif principal d'aider les mères lesbiennes dans les affaires de garde d'enfants. A ce titre, il recueille une grande quantité de documents sur les procès tenus au Canada et aux Etats-Unis, qu'il distribue aux mères lesbiennes ou/et à leurs avocats. Elle a également apporté une aide financière et un soutien émotionnel aux mères lesbiennes.
Afin de toucher le plus grand nombre de femmes possible, elle a également commencé à publier un bulletin d'information, Grapevine : the newsletter of the Lesbian Mothers' Defence Fund. Non seulement ce bulletin informait les femmes, mais l'argent récolté permettait de financer le fonctionnement de l'organisation. Le Lesbian Mothers' Defence Fund a également collecté des fonds en organisant des soirées dansantes et en acceptant des dons. Cependant, les revenus étaient faibles et l'organisation devait compter fortement sur les subventions accordées par plusieurs entreprises. En 1987, l'organisation a cessé ses activités."

World Inter-Action Mondiale

  • Corporate body
  • 1972-

Founded in 1972 as the Ottawa-Hull Learner Centre, in the mid-1980s changed its name to World Inter-Action Mondiale (WIAM), and in 2011 changed its name again to One World Arts. WIAM was an Ottawa-based global education organization that believed that the solutions to social and economic global inequalities begin with awareness among Canadians of their social, environmental and cultural links with the rest of the world.

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Fondée en 1972 sous le nom de Ottawa-Hull Learner Centre, l'organisation a changé de nom au milieu des années 1980 pour devenir World Inter-Action Mondiale (WIAM) et, en 2011, elle a de nouveau changé de nom pour devenir One World Arts. WIAM était une organisation d'éducation mondiale basée à Ottawa qui croyait que les solutions aux inégalités sociales et économiques mondiales commençaient par la prise de conscience des Canadiens de leurs liens sociaux, environnementaux et culturels avec le reste du monde.

Toronto Wages for Housework Committee

  • Corporate body
  • 1973-1986

"The Toronto Wages for Housework Committee (WFH) was a women’s group based in Toronto which began its operations around 1973. This committee was a branch of an international organization of the same name. It demanded that the federal and provincial governments pay wages for housework. It believed that housework kept women in the home, without financial independence from men. It also fought against the lower wages women received in paid employment, which also kept women dependent on a man’s income. The group attempted to rectify the inequality by launching campaigns in which isolated women could come together and struggle for their causes.

The Toronto Wages for Housework Committee gathered a large number of articles, pamphlets and newsletters from various organizations including the Wages for Housework Committee from other countries, organizations across Canada and several organizations from the Toronto area. The Wages for Housework Committee of Toronto often attended conferences on women's issues and kept themselves aware of the activities of other organizations. They were also active in organizing campaigns and producing articles related to wage issues. Although the date of their demise is not known, it appears from the documents that they ceased operation sometime in 1986.

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Le Toronto Wages for Housework Committee (WFH) est un groupe de femmes basé à Toronto qui a commencé ses activités vers 1973. Ce comité est une branche d'une organisation internationale du même nom. Il exige que les gouvernements fédéral et provinciaux versent des salaires pour les travaux ménagers. Il estime que les travaux ménagers maintiennent les femmes à la maison, sans indépendance financière par rapport aux hommes. Il lutte également contre les salaires inférieurs que les femmes reçoivent dans le cadre d'un emploi rémunéré, ce qui les maintient également dans une situation de dépendance par rapport au revenu d'un homme. Le groupe tente de remédier à l'inégalité en lançant des campagnes au cours desquelles les femmes isolées peuvent se réunir et lutter pour leurs causes.

Le Toronto Wages for Housework Committee a rassemblé un grand nombre d'articles, de brochures et de bulletins d'information provenant de diverses organisations, dont le Wages for Housework Committee d'autres pays, des organisations de tout le Canada et plusieurs organisations de la région de Toronto. Le Wages for Housework Committee de Toronto assiste souvent à des conférences sur les questions relatives aux femmes et se tient au courant des activités d'autres organisations. Il a également participé à l'organisation de campagnes et à la rédaction d'articles sur les questions salariales. Bien que la date de leur disparition ne soit pas connue, il semble, d'après les documents, que leurs activités aient cessé au cours de l'année 1986."

Victoria Rape Relief Society

  • Corporate body
  • 1975-1982
The Victoria Rape Crisis Centre was established in 1975 by a group of women as a self-funded collective. It formed a coalition with other rape crisis centres in British Columbia in order to pool funding applications. The founders’ objectives were to provide rape crisis advocacy and to help women establish and increase control over their lives, to enquire into the causes of sexual violence, and to raise awareness about rape as serious crime. The centre employed two staff members, recruited several volunteers and was composed of different committees. The members aimed to develop a horizontal collective. The collective proposed presentations in high schools. They offered various workshops and courses on women’s self-defence, on-call counselling for women who had been raped or assaulted. They worked with the police in order to assist raped women and help them with the legal process. In 1977, the Victoria Rape Crisis Centre received a grant from the federal government to produce a booklet. Staff members and volunteers collaborate to produce the Booklet “Rape”. The Centre also participated to the creation of the Canadian Association of Sexual Assault Centres. It hosted a national conference in 1978 with the objective to form this association. The Victoria Rape Society was closed in 1982. The “Victoria Sexual Assault Centre” was founded the same year and opened its doors in 1983. Contrary to the original centre, the “Victoria Sexual Assault Centre” was not part of the British Columbia coalition crisis centres.
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Le Victoria Rape Crisis Centre a été créé en 1975 par un groupe de femmes sous la forme d'un collectif autofinancé. Il a formé une coalition avec d'autres centres d'aide aux victimes de viols en Colombie-Britannique afin de regrouper les demandes de financement. Les objectifs des fondateurs étaient de fournir des services d'aide aux victimes de viols et d'aider les femmes à prendre le contrôle de leur vie, d'enquêter sur les causes de la violence sexuelle et de sensibiliser la population au fait que le viol est un crime grave. Le centre employait deux personnes, recrutait plusieurs bénévoles et était composé de différents comités. Les membres avaient pour objectif de développer un collectif horizontal. Le collectif a proposé des présentations dans les écoles secondaires. Il a proposé divers ateliers et cours sur l'autodéfense des femmes, ainsi qu'un service de conseil sur appel pour les femmes violées ou agressées. Il travaille avec la police afin d'assister les femmes violées et de les aider dans leurs démarches juridiques. En 1977, le Victoria Rape Crisis Centre a reçu une subvention du gouvernement fédéral pour produire une brochure. Les membres du personnel et les bénévoles collaborent à la production de la brochure ""Rape"". Le Centre a également participé à la création de l'Association canadienne des centres d'aide aux victimes d'agression sexuelle. Il a accueilli une conférence nationale en 1978 dans le but de créer cette association. La Victoria Rape Society a été fermée en 1982. Le ""Victoria Sexual Assault Centre"" a été fondé la même année et a ouvert ses portes en 1983. Contrairement au centre d'origine, le ""Victoria Sexual Assault Centre"" ne faisait pas partie de la coalition des centres de crise de la Colombie-Britannique.

Andrews, Pamela

  • Person
Pamela Andrews donated records she collected to the Women's Archives in 2000.
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Pamela Andrews a fait don des documents qu'elle avait collectés aux Archives des femmes en 2000.

Women Working with Immigrant Women

  • Corporate body
  • 1974-?

Women Working with Immigrant Women (WWIW) was established in 1974, incorporated in 1985, with the goal of organizing workshops and sharing information to understand the problems and needs of Canada's growing immigrant population. WWIW sponsored workshops, courses, events, and programs, produced information kits, published books and articles, and produced a film. WWIW has also worked with other organizations to lobby the government for rights of immigrant women and women of colour, and to spread awareness about the issues encountered by immigrant communities in Canada.

In 1983, WWIW joined forces with the Coalition of Visible Minority Women to form the Ontario Immigrant and Visible Minority Women's Network. WWIW was also affiliated with the National Action Committee on the Status of Women and the National Organization of Immigrant and Visible Minority Women. In the 1990s, funding cuts caused WWIW to lose its core membership. By 1995, due to federal and provincial cutbacks, WWIW had lost so much of its funding that it could no longer support its staff. Although WWIW is no longer as active, it remains present in the Canadian women's movement, and was last seen in 2015 protesting discrimination against women wearing niqab.
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L'association Women Working with Immigrant Women (WWIW) a été créée en 1974 et constituée en société en 1985, dans le but d'organiser des ateliers et de partager des informations afin de comprendre les problèmes et les besoins de la population immigrée croissante du Canada. WWIW a parrainé des ateliers, des cours, des événements et des programmes, produit des kits d'information, publié des livres et des articles, et produit un film. WWIW a également travaillé avec d'autres organisations pour faire pression sur le gouvernement en faveur des droits des femmes immigrées et des femmes de couleur, et pour faire connaître les problèmes rencontrés par les communautés immigrées au Canada.

En 1983, WWIW a uni ses forces à celles de la Coalition of Visible Minority Women pour former l'Ontario Immigrant and Visible Minority Women's Network (Réseau des femmes immigrantes et des minorités visibles de l'Ontario). WWIW est également affilié au Comité national d'action sur le statut de la femme et à l'Organisation nationale des femmes immigrantes et des femmes appartenant à une minorité visible. Dans les années 1990, les coupes budgétaires ont fait perdre à WWIW son noyau de membres. En 1995, en raison des coupes budgétaires fédérales et provinciales, WWIW a perdu une si grande partie de son financement qu'il n'est plus en mesure de subvenir aux besoins de son personnel. Bien que WWIW ne soit plus aussi actif, il reste présent dans le mouvement des femmes canadiennes et a été vu pour la dernière fois en 2015 en train de protester contre la discrimination à l'égard des femmes portant le niqab.

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